Mohamed Ben Abdelkader Bonne gouvernance, transparence et reddition des comptes sont fondamentaux pour une meilleure exploitation des ressources nationales au profit des citoyens
La consolidation de la coopération dans le domaine de la réforme de l’administration a été, jeudi à Rabat, au centre d’entretiens entre le ministre délégué chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader et le directeur de l’Agence nationale des services publics et des innovations sociales (ASAN) auprès du président de la République d’Azerbaïdjan, Inam Karimov.
Dans une déclaration à la presse, Mohamed Ben Abdelkader a souligné que cette entrevue a été une occasion propice pour échanger les points de vue autour de la réforme de l’administration publique et des différentes expériences innovatrices marocaine et azerbaïdjanaise.
La partie marocaine s’est informée lors de cette rencontre de l’expérience de l’ASAN, qui regroupe les services administratifs des différents départements ministériels dans un seul établissement et offre des services avec efficacité et transparence via ses canaux numériques, a-t-il indiqué.
Il a, ainsi, relevé que les deux parties ont examiné les perspectives de la coopération bilatérale eu égard aux bonnes relations politiques unissant le Royaume et l’Azerbaïdjan, qui adopte une position positive vis-à-vis de la question de notre intégrité territoriale, notant que le ministère oeuvre, à travers cette coopération en matière d’innovation et de réforme administrative, à consolider davantage les relations entre les deux pays.
De son côté, le chef de la délégation azerbaïdjanaise, Inam Karimov, a exprimé sa satisfaction des relations unissant les deux pays, précisant que cette visite a pour objectif de présenter différents projets et partager l’expérience de son pays en matière des services civils et d’innovations sociales.
Cette visite de travail au Royaume permettra de s’enquérir de l’expérience marocaine en matière de réforme de l’administration, a-t-il dit, affirmant que l’Azerbaïdjan ambitionne de consolider les relations de coopération bilatérale.
Il a, également, rappelé qu’un mémorandum d’entente sera signé entre les deux pays dans l’objectif de renforcer le programme de rencontre de la commission maroco-azerbaïdjanaise qui se tiendra prochainement à Bakou.
A signaler, par ailleurs, que la 38ème édition de la Conférence annuelle de l’Association africaine pour l’administration publique et le management (AAPAM) a pris fin, vendredi à El Jadida, après cinq jours d’échange entre plus de 300 participants venus de 45 pays, dont 40 du continent.
Organisée par le ministère chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, le ministère de l’Intérieur et l’AAPAM, cette conférence a été l’occasion de partager et d’échanger sur les meilleures pratiques et sur les moyens efficaces permettant de gérer de façon optimale les ressources nationales.
Lors de cette cérémonie, l’ensemble des délégations ayant pris part à cet évènement ont déclaré apprécier énormément l’accueil chaleureux dont ils ont eu droit dans le Royaume et la qualité de l’organisation de cette manifestation d’envergure.
A cette occasion, Roland Msiska, président de l’AAPAM et chef de cabinet et de la Fonction publique auprès de la présidence de Zambie, a exprimé la gratitude et la reconnaissance des participants pour le grand intérêt accordé par S.M le Roi Mohammed VI à cette rencontre, ce qui a assuré son succès.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de cette rencontre, il a indiqué que la Conférence a atteint l’ensemble de ses objectifs, d’abord en s’imprégnant de l’expérience marocaine en matière de gestion de ressources, puis en débattant des questions portant sur le leadership transformationnel et la gestion efficace des ressources nationales.
De son côté, le ministre délégué chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader, a indiqué que cette édition consacrée à la gestion des ressources nationales pour atteindre l’Agenda de l’Afrique 2063 a connu une contribution constructive de l’ensemble des participants, saluant dans cette optique le savoir-faire et l’expérience dont ils ont fait preuve.
Il a, par ailleurs, relevé que les participants ont appelé les responsables africains à faire prévaloir la bonne gouvernance, la transparence et le principe de reddition des comptes en tant que fondamentaux d’une meilleure exploitation des ressources nationales au profit des citoyens.
Durant les cinq jours de cette rencontre, les participants ont plaidé pour l’ancrage des programmes d’apprentissage qui répondent aux besoins actuels de la société africaine, a souligné Mohamed Ben Abdelkader, indiquant qu’ils ont invité les responsables à profiter de l’expérience marocaine qui offre des opportunités aux étudiants subsahariens au sein des universités marocaines.
Le renforcement de la coopération Sud-Sud et l’encouragement des échanges d’expériences et d’expertise entre les pays africains ont été les messages phares adressés par les participants en vue de mettre en place un modèle africain de développement intégré.
Ils ont également mis l’accent sur l’importance de promouvoir et de développer la formation et la coopération entre les pays du continent.
En marge de cette cérémonie, Mohamed Ben Abdelkader et le ministre de la Fonction publique de la République du Lesotho, Thesele John Maseribane, se sont entretenus sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans ce domaine.
Initié en partenariat avec Cités et Gouvernements Locaux d’Afrique (CGLU-Afrique), son Académie africaine des collectivités territoriales (ALGA) et le Centre africain de formation et de recherche en administration pour le développement (CAFRAD), cet événement a été l’occasion de partager et d’échanger sur les meilleures pratiques et sur la façon dont chaque pays africain a mobilisé un leadership transformé pour gérer efficacement les ressources nationales.
Cette conférence a regroupé, outre des représentants de l’Union africaine (UA), des ministres de la Fonction publique, des agents des secteurs public et privé, des professionnels de la gestion publique et du développement, des universitaires, des acteurs de la société civile, les partenaires au développement, l’Institut de management de l’Afrique orientale et australe (l’ESAMI), Microsoft Africa, les Ecoles nationales de l’administration, les communautés économiques régionales, la Banque africaine de développement et la commission économique pour l’Afrique (CEA).
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