Nous considérons que notre pays ne peut réaliser un développement global sans une égalité territoriale mettant fin à la différence du rythme de développement entre les régions ; sans une égalité sociale qui réduirait le fossé entre les différentes classes sociales ; et sans la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes et l’adoption d’une politique intégrale envers les jeunes ». Ces propos de Chouran Amam, président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants lors de la discussion du projet de loi de Finances (PLF) de 2018, résume parfaitement la vision du Groupe socialiste.
Selon lui, toutes les considérations précédentes seront « le mot d’ordre central qui oriente la position du Groupe socialiste quant aux initiatives gouvernementales y compris du PLF ».
«Notre lecture du PLF s’inscrit dans la ligne de notre référence en tant que social-démocrate moderniste », a-t-il souligné en substance. Et d’ajouter : « Cette référence exige de nous en tant que l’une des composantes de la majorité gouvernementale, de défendre et de renforcer la dimension sociale, car elle a un impact direct sur le vécu quotidien des citoyennes et des citoyens. Nous considérons que cette orientation est à même de rendre plus crédible les différentes politiques publiques que nous menons. Mais cela ne nous empêche pas de reconnaître l’impasse à laquelle nous mène le modèle de développement improductif et que S.M le Roi avait appelé récemment à le revoir ».
Il a expliqué que le modèle de développement auquel aspirent l’USFP et le Groupe socialiste est celui qui intègre les différentes catégories sociales dans le processus de l’économie nationale sans exclusion ou marginalisation. Ledit modèle doit être réparti équitablement entre les différentes régions du Royaume et créer des postes d’emploi suffisants en vue d’absorber le chômage des jeunes notamment.
Le Groupe socialiste apporte son soutien aux nombreuses mesures préconisées par le PLF, car elles cadrent dans une large mesure avec la vision du Groupe socialiste, a noté Chouran Amam tout en assurant que les Ittihadis défendront ces mesures. Mais il a ajouté un bémol quand il a annoncé que « toute politique qui n’a pas d’impact positif sur les catégories défavorisées, ne peut qu’impacter négativement la prestation de la majorité gouvernementale ».
Il a aussi tenu à préciser que le Groupe socialiste insiste sur deux points fondamentaux. Le premier a trait au modèle de développement productif et intégrant toutes les catégories sociales et l’ensemble des régions dans le processus de production, car le modèle actuel ne saurait réaliser les objectifs du développement global en dépit des investissements publics importants. Le deuxième point concerne la protection sociale équitable dans tous les domaines : l’éducation, la santé, l’emploi et l’habitat décent. « Toutes les politiques publiques doivent s’inscrire dans cette voie et la loi de Finances doit la refléter », a-t-il mis en exergue.
Selon le président du Groupe socialiste, le PLF doit aussi être une occasion pour surmonter toutes les entraves dont l’intégration de la femme, la réforme de l’administration, du système fiscal et bancaire, de la situation des PME et plus important encore les obstacles pour la création d’emplois. « Nous attendons la mise en place du « plan national de promotion de l’emploi » qui ne doit pas être un simple plan sectoriel comme les autres mais un chantier englobant et intégrant tous les départements gouvernementaux pour réaliser les objectifs escomptés de ce plan », a-t-il précisé.
Par ailleurs, Choukran Amam a affirmé que le gouvernement, par ce projet de loi de Finances, vise à réaliser un taux de croissance du PIB de 3,2 % et à réduire à 3 % le déficit budgétaire.
Il a également salué la réaction « rationnelle et objective » du gouvernement face aux moyens disponibles et inhérents à la conjoncture nationale et internationale, considérant que l’orientation générale du gouvernement au sujet de la diversification des partenaires économiques constitue « une soupape de sécurité en matière de stabilité et de protection contre d’éventuels bouleversements ».
Selon lui, toutes les considérations précédentes seront « le mot d’ordre central qui oriente la position du Groupe socialiste quant aux initiatives gouvernementales y compris du PLF ».
«Notre lecture du PLF s’inscrit dans la ligne de notre référence en tant que social-démocrate moderniste », a-t-il souligné en substance. Et d’ajouter : « Cette référence exige de nous en tant que l’une des composantes de la majorité gouvernementale, de défendre et de renforcer la dimension sociale, car elle a un impact direct sur le vécu quotidien des citoyennes et des citoyens. Nous considérons que cette orientation est à même de rendre plus crédible les différentes politiques publiques que nous menons. Mais cela ne nous empêche pas de reconnaître l’impasse à laquelle nous mène le modèle de développement improductif et que S.M le Roi avait appelé récemment à le revoir ».
Il a expliqué que le modèle de développement auquel aspirent l’USFP et le Groupe socialiste est celui qui intègre les différentes catégories sociales dans le processus de l’économie nationale sans exclusion ou marginalisation. Ledit modèle doit être réparti équitablement entre les différentes régions du Royaume et créer des postes d’emploi suffisants en vue d’absorber le chômage des jeunes notamment.
Le Groupe socialiste apporte son soutien aux nombreuses mesures préconisées par le PLF, car elles cadrent dans une large mesure avec la vision du Groupe socialiste, a noté Chouran Amam tout en assurant que les Ittihadis défendront ces mesures. Mais il a ajouté un bémol quand il a annoncé que « toute politique qui n’a pas d’impact positif sur les catégories défavorisées, ne peut qu’impacter négativement la prestation de la majorité gouvernementale ».
Il a aussi tenu à préciser que le Groupe socialiste insiste sur deux points fondamentaux. Le premier a trait au modèle de développement productif et intégrant toutes les catégories sociales et l’ensemble des régions dans le processus de production, car le modèle actuel ne saurait réaliser les objectifs du développement global en dépit des investissements publics importants. Le deuxième point concerne la protection sociale équitable dans tous les domaines : l’éducation, la santé, l’emploi et l’habitat décent. « Toutes les politiques publiques doivent s’inscrire dans cette voie et la loi de Finances doit la refléter », a-t-il mis en exergue.
Selon le président du Groupe socialiste, le PLF doit aussi être une occasion pour surmonter toutes les entraves dont l’intégration de la femme, la réforme de l’administration, du système fiscal et bancaire, de la situation des PME et plus important encore les obstacles pour la création d’emplois. « Nous attendons la mise en place du « plan national de promotion de l’emploi » qui ne doit pas être un simple plan sectoriel comme les autres mais un chantier englobant et intégrant tous les départements gouvernementaux pour réaliser les objectifs escomptés de ce plan », a-t-il précisé.
Par ailleurs, Choukran Amam a affirmé que le gouvernement, par ce projet de loi de Finances, vise à réaliser un taux de croissance du PIB de 3,2 % et à réduire à 3 % le déficit budgétaire.
Il a également salué la réaction « rationnelle et objective » du gouvernement face aux moyens disponibles et inhérents à la conjoncture nationale et internationale, considérant que l’orientation générale du gouvernement au sujet de la diversification des partenaires économiques constitue « une soupape de sécurité en matière de stabilité et de protection contre d’éventuels bouleversements ».
H.T
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