Le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a mis l’accent sur l’importance stratégique de l’enseignement et de la formation dans notre pays et sur les difficultés dont souffre, depuis des années, le secteur.
Le Premier secrétaire du parti qui a pris part samedi au siège central du parti à une rencontre avec des membres du secteur ittihadi de l’enseignement supérieur a également fait savoir que la conjoncture politique actuelle nécessite davantage de sagesse et de clairvoyance dans le choix d’une personnalité charismatique à la tête de ce département capable de redonner à l’enseignement et la formation son aura d’antan et d’en faire un levier
Driss Lachguar a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur la gravité des actes de violences dont est victime au sein des établissements scolaires, ces derniers temps, le corps enseignant et pour dénoncer ces agressions physiques intolérables. Et de poursuivre que la contribution de l’USFP au mouvement estudiantin, à travers les enseignants ittihadis dans le primaire ou le supérieur, est inscrite dans les annales de l’histoire.
Driss Lachguar n’a pas laissé passer cette opportunité pour rappeler également que l’USFP s’est toujours distingué par rapport aux autres partis en donnant son importance à l’enseignement tout en saluant le grand rôle joué par les associations et les universitaires ittihadis qui ont su préserver l’unité syndicale au sein de l’enseignement supérieur et accordé leur grande priorité à la réforme de l’université marocaine avant l’amélioration de la situation des enseignantes et enseignants.
S’agissant du grand retour du Maroc dans l’Union africaine, le Premier secrétaire du parti a souligné que le Royaume entame une nouvelle étape, celle de chasser nos ennemis de l’UA et salué dans ce sens la teneur du discours Royal prononcé à l‘occasion de la Marche Verte qui a rappelé le discours historique de M’hamid El Ghizlane, un signal fort adressé à nos voisins et qui nous conforte à l’USFP en ce qui concerne la position claire de notre regretté leader Abderrahim Bouabid à propos du référendum.
Par ailleurs, Driss Lachguar a évoqué les développements qu’a connus le Maroc ces derniers temps notamment la rentrée politique et sociale, la force des discours Royaux, le rapport de Driss Jettou, le séisme politique, le mouvement de protestation d’Al Hoceima qui a mis fin aux fonctions de certains ministres. Et d’ajouter qu’il est temps de mettre fin au populisme ou de se faire des illusions, car le pays a grand besoin d’une politique sage, mais malheureusement le dialogue social n’a pas bougé d’un iota depuis 5 ans; lequel dialogue s’est institutionnalisé du temps du gouvernement de Abderrahmane Youssoufi. Dans ce cadre, l’USFP avec les autres composantes de la majorité aspirent à l’institutionnalisation dudit dialogue et à ce que les différents partenaires sociaux fassent preuve de sérieux et de bonne volonté.
Pour Jamal Essibani, secrétaire national du secteur de l’enseignement supérieur, le mouvement ittihadi a toujours placé au cœur de ses préoccupations la question de l’enseignement, ajoutant que l’accès des citoyens aux études supérieures doit être une condition essentielle pour la réalisation d’une justice sociale. Il a estimé que le lien entre l’enseignement et la recherche scientifique assure le transfert de la connaissance critique basée sur la compétence, l’audace et la fermeté quant à la question des évidences, ce qui devrait garantir l’édification d’une société moderniste
Jamal Essibani n’a pas manqué lors de son intervention de faire part de l’ingérence de certains responsables dans les élections des conseils des universités, à même d’apporter leur soutien direct à des candidats proches de l’administration voire d’infiltrer le Syndicat national de l’enseignement supérieur.
Pour sa part, Abdelkrim Madoune, secrétaire national du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNE Sup), a indiqué que la réforme de l’université repose sur l’autonomie qui ne veut en aucun cas dire indépendance vis-à-vis de la tutelle de l’Etat et la mise en place de plusieurs centres de décision. La réforme passe par l’application de la politique de décentralisation dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Abdelkrim Madoune a affirmé que la réforme de l’université doit être fondée sur une bonne gouvernance via une réelle gestion démocratique en vue de choisir la compétence apte à diriger une institution de l’enseignement supérieur. Et d’ajouter qu’on ne saurait comprendre comment au Maroc on choisit la personne qui dirigera une institution de l’enseignement supérieur à travers une nomination sous les traits d’un concours, un projet de développement de l’institution qui a fait montre de nombreux problèmes affectant moult établissements universitaires.
Selon Abdelkrim Madoune, le Syndicat national de l’enseignement supérieur n’a de cesse, lors de ses différents congrès, de réitérer que la réforme de l’enseignement doit faire l’objet d’une unification au sein d’universités pluridisciplinaires régies par les mêmes critères.
Faute d’un enseignement supérieur unifié et en l’absence d’institutions susceptibles d’accueillir le nombre croissant d’étudiants, le phénomène du surnombre dans les classes s’est amplifié dans les institutions universitaires spécialisées en formations académiques et ouvertes pour tous, a-t-il souligné. Avant de conclure que toute réforme véritable ne devra se faire sans tenir compte de l’enseignant-chercheur et des conditions de travail.
Le Premier secrétaire du parti qui a pris part samedi au siège central du parti à une rencontre avec des membres du secteur ittihadi de l’enseignement supérieur a également fait savoir que la conjoncture politique actuelle nécessite davantage de sagesse et de clairvoyance dans le choix d’une personnalité charismatique à la tête de ce département capable de redonner à l’enseignement et la formation son aura d’antan et d’en faire un levier
Driss Lachguar a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur la gravité des actes de violences dont est victime au sein des établissements scolaires, ces derniers temps, le corps enseignant et pour dénoncer ces agressions physiques intolérables. Et de poursuivre que la contribution de l’USFP au mouvement estudiantin, à travers les enseignants ittihadis dans le primaire ou le supérieur, est inscrite dans les annales de l’histoire.
Driss Lachguar n’a pas laissé passer cette opportunité pour rappeler également que l’USFP s’est toujours distingué par rapport aux autres partis en donnant son importance à l’enseignement tout en saluant le grand rôle joué par les associations et les universitaires ittihadis qui ont su préserver l’unité syndicale au sein de l’enseignement supérieur et accordé leur grande priorité à la réforme de l’université marocaine avant l’amélioration de la situation des enseignantes et enseignants.
S’agissant du grand retour du Maroc dans l’Union africaine, le Premier secrétaire du parti a souligné que le Royaume entame une nouvelle étape, celle de chasser nos ennemis de l’UA et salué dans ce sens la teneur du discours Royal prononcé à l‘occasion de la Marche Verte qui a rappelé le discours historique de M’hamid El Ghizlane, un signal fort adressé à nos voisins et qui nous conforte à l’USFP en ce qui concerne la position claire de notre regretté leader Abderrahim Bouabid à propos du référendum.
Par ailleurs, Driss Lachguar a évoqué les développements qu’a connus le Maroc ces derniers temps notamment la rentrée politique et sociale, la force des discours Royaux, le rapport de Driss Jettou, le séisme politique, le mouvement de protestation d’Al Hoceima qui a mis fin aux fonctions de certains ministres. Et d’ajouter qu’il est temps de mettre fin au populisme ou de se faire des illusions, car le pays a grand besoin d’une politique sage, mais malheureusement le dialogue social n’a pas bougé d’un iota depuis 5 ans; lequel dialogue s’est institutionnalisé du temps du gouvernement de Abderrahmane Youssoufi. Dans ce cadre, l’USFP avec les autres composantes de la majorité aspirent à l’institutionnalisation dudit dialogue et à ce que les différents partenaires sociaux fassent preuve de sérieux et de bonne volonté.
Pour Jamal Essibani, secrétaire national du secteur de l’enseignement supérieur, le mouvement ittihadi a toujours placé au cœur de ses préoccupations la question de l’enseignement, ajoutant que l’accès des citoyens aux études supérieures doit être une condition essentielle pour la réalisation d’une justice sociale. Il a estimé que le lien entre l’enseignement et la recherche scientifique assure le transfert de la connaissance critique basée sur la compétence, l’audace et la fermeté quant à la question des évidences, ce qui devrait garantir l’édification d’une société moderniste
Jamal Essibani n’a pas manqué lors de son intervention de faire part de l’ingérence de certains responsables dans les élections des conseils des universités, à même d’apporter leur soutien direct à des candidats proches de l’administration voire d’infiltrer le Syndicat national de l’enseignement supérieur.
Pour sa part, Abdelkrim Madoune, secrétaire national du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNE Sup), a indiqué que la réforme de l’université repose sur l’autonomie qui ne veut en aucun cas dire indépendance vis-à-vis de la tutelle de l’Etat et la mise en place de plusieurs centres de décision. La réforme passe par l’application de la politique de décentralisation dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Abdelkrim Madoune a affirmé que la réforme de l’université doit être fondée sur une bonne gouvernance via une réelle gestion démocratique en vue de choisir la compétence apte à diriger une institution de l’enseignement supérieur. Et d’ajouter qu’on ne saurait comprendre comment au Maroc on choisit la personne qui dirigera une institution de l’enseignement supérieur à travers une nomination sous les traits d’un concours, un projet de développement de l’institution qui a fait montre de nombreux problèmes affectant moult établissements universitaires.
Selon Abdelkrim Madoune, le Syndicat national de l’enseignement supérieur n’a de cesse, lors de ses différents congrès, de réitérer que la réforme de l’enseignement doit faire l’objet d’une unification au sein d’universités pluridisciplinaires régies par les mêmes critères.
Faute d’un enseignement supérieur unifié et en l’absence d’institutions susceptibles d’accueillir le nombre croissant d’étudiants, le phénomène du surnombre dans les classes s’est amplifié dans les institutions universitaires spécialisées en formations académiques et ouvertes pour tous, a-t-il souligné. Avant de conclure que toute réforme véritable ne devra se faire sans tenir compte de l’enseignant-chercheur et des conditions de travail.
Larbi Bouhamida
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