Intervenant lors de l’université populaire sur «La démocratie linguistique et culturelle au Maroc»
« Face à des problématiques majeures, telles que celles de la culture et de la langue, il n’y a pas de place pour la spéculation, les fausses représentations et l’intolérance intellectuelle, car elles sont liées aux intérêts du pays, ce qui nécessite de l’audace dans la présentation, de la précision dans l’analyse et de la clarté de la prise de position », a déclaré Driss Lachguar, Premier secrétaire de l’USFP, lors de la séance d’ouverture de la 10ème session de l’Université populaire sous le thème « La démocratie linguistique et culturelle au Maroc » organisée samedi à Salé par le Mouvement populaire.
Il a ajouté que les structures culturelles et linguistiques représentent une manifestation de la diversité qui caractérise l’identité nationale que sous-tend un capital qui doit être développé et amélioré en permanence pour l’adapter pleinement en vue de maintenir la cohésion de la société. La culture et les langues de notre pays constituent un espace commun qui ne peut être exclusif à qui que ce soit ni à la tutelle de quelque parti que ce soit. L’enjeu concerne la société dans son globalité car les différents vecteurs culturels et linguistiques représentent l’expression véritable des approches culturelles, historiques, intellectuelles et environnementales de tous les Marocains.
Il a également souligné qu’avec un bon investissement sur les potentiels offerts par la culture et les langues, il est possible de renforcer les acquis du développement politique et juridique, de soutenir le développement économique et de renforcer la cohésion sociale.
Dans ce contexte, il a appelé de ses vœux que des efforts accrus soient consentis pour renforcer la culture nationale et sa composante linguistique, a-t-il affirmé en rappelant le contenu du discours Royal du 13 octobre 2017 appelant toutes les parties concernées à réexaminer le modèle de développement existant et à en élaborer un nouveau. « Nous devons exploiter cette donnée pour mettre en place des mécanismes permettant d’intégrer les dimensions culturelles et linguistiques dans le processus d’un décollage économique à même de réduire les disparités sociales et spatiales.
Il ne peut en effet y avoir de justice sociale sans consolidation de la justice culturelle et linguistique, et il ne peut y avoir de développement équilibré et équitable en dehors d’une vision globale qui prenne compte du développement culturel en général « , a ajouté le Premier secrétaire de l’USFP. Lequel a rappelé qu’en tant que parti progressiste et moderniste, l’Union socialiste des forces populaires considère que tout modèle de développement alternatif et efficient qui booste l’attractivité des investissements, la justice territoriale et la solidarité sociale, doit reposer sur cinq piliers essentiels pour réussir les avancées économiques et sociales voulues et induire les changements décisifs dont le Maroc a besoin à l’horizon 2040.
Le volet culturel doit y occuper une place aussi importante que celles réservées aux piliers institutionnel, économique, social et sociétal. A cet égard, il souligné que le volet culturel « est un facteur clé de la démocratie et du développement car la culture n’est pas une affaire strictement culturelle, puisqu’elle impacte les volets économique, social et éducatif qui permettent au pays de prendre la bonne direction en matière de développement.
Dans le nouveau paradigme du développement, il est donc important de maintenir la diversité et la pluralité dans le cadre de l’unité de l’identité nationale et de permettre une contribution plus forte et plus efficace aux expressions des langues locales dans la culture nationale, a-t-il indiqué en précisant que, sur cette base, l’USFP insiste sur la dimension démocratique et civilisée de la culture, qui demande une bonne mise en œuvre des exigences constitutionnelles en matière de respect des principes de pluralisme, de diversité, de citoyenneté et de liberté d’opinion et d’expression. Il est donc nécessaire de créer une dynamique sociétale forte qui rejette toute forme d’assimilation conservatrice et de pensée nihiliste et soit capable de créer un nouveau pôle culturel contribuant à la promotion de la créativité libre et au développement d’une culture de la différence et des valeurs de coexistence et d’ouverture sur l’autre.
Il a, en outre, a souligné que le parti de la Rose estime qu’une approche intégrée et cohérente de la gestion des différentes formes et modèles linguistiques devrait être établie conformément à une approche fondée sur les données techniques, les déterminants fonctionnels et les questions environnementales afin de garantir la participation de tous aux efforts de développement. Par conséquent, a indiqué Driss Lachguar, nous devons œuvrer au renforcement du statut des deux langues nationales que sont l’arabe et l’amazigh, tout en institutionnalisant les diverses dimensions institutionnelles, scientifiques, économiques et spatiales de la gestion de la question linguistique afin qu’elle devienne rationnelle, juste et équitable.
« Nous sommes tenus aujourd’hui d’avoir de la clarté politique et de ne pas nous laisser prendre par les faux débats qui n’ont d’objectif que de nous faire régresser. Nous sommes appelés à opérationnaliser les dispositions constitutionnelles et à consolider les acquis et les progrès sans perdre de temps », a averti le Premier secrétaire, en précisant qu ‘ »il convient de souligner que nous avons résolu de nombreuses questions épineuses telles que celles de l’identité nationale, des droits des langues et du Tifinagh en tant qu’alphabet amazigh auquel nous devons assurer les conditions techniques et matérielles à même de lui permettre de se développer dans la direction que nous lui avons tous tracée. Nous ne pouvons en aucun cas permettre que l’avenir de générations entières soit hypothéqué par une approche conservatrice et improvisée qui n’est intéressée que par la sacralisation des langues », a déclaré Driss Lachguar.
« Nous devons aujourd’hui savoir que la justice linguistique est une porte d’entrée essentielle à la justice sociale et que nous devons travaillons dans ce sens dans l’intérêt de l’ensemble du peuple marocain », a-t-il ajouté, affirmant qu’ « il est impensable de donner à une minorité chanceuse l’accès à des connaissances avancées et aux langues étrangères et de confiner la majorité de la population dans un enseignement traditionnel non ouvert aux langues étrangères. L’élimination des disparités sociales et l’établissement d’un modèle de développement juste et équitable passe par l’égalité des chances en matière d’éducation et l’acquisition par tous des mêmes outils de connaissance et des outils de la pensée rationnelle et critique, de la même manière et en même temps».
A la fin de son intervention, Driss Lachguar a souligné que le Maroc ne pourrait relever les défis actuels qu’en mettant sur pied un système culturel renouvelé capable de soutenir la démocratie et le développement tout en incarnant les valeurs de liberté, de modernité et de justice. C’est le moyen le plus efficace de consolider l’interaction productive entre la citoyenneté et l’appartenance universelle, entre l’unité endogène et les manifestations de la diversité, entre le renforcement de l’identité et l’ouverture aux différentes civilisations humaines. La dynamique culturelle, à l’instar des dynamiques politiques, économiques et sociales, ne peut être induite ni par la fermeture sur soi, ni par la pensée rétrograde et réactionnaire et encore moins par l’imposition d’une tutelle des morts sur les vivants, mais par une pensée créative et critique à même de permettre aux vivants d’utiliser leur esprit pour relever les défis actuels, a conclu le Premiers secrétaire de l’USFP.
Il a ajouté que les structures culturelles et linguistiques représentent une manifestation de la diversité qui caractérise l’identité nationale que sous-tend un capital qui doit être développé et amélioré en permanence pour l’adapter pleinement en vue de maintenir la cohésion de la société. La culture et les langues de notre pays constituent un espace commun qui ne peut être exclusif à qui que ce soit ni à la tutelle de quelque parti que ce soit. L’enjeu concerne la société dans son globalité car les différents vecteurs culturels et linguistiques représentent l’expression véritable des approches culturelles, historiques, intellectuelles et environnementales de tous les Marocains.
Il a également souligné qu’avec un bon investissement sur les potentiels offerts par la culture et les langues, il est possible de renforcer les acquis du développement politique et juridique, de soutenir le développement économique et de renforcer la cohésion sociale.
Dans ce contexte, il a appelé de ses vœux que des efforts accrus soient consentis pour renforcer la culture nationale et sa composante linguistique, a-t-il affirmé en rappelant le contenu du discours Royal du 13 octobre 2017 appelant toutes les parties concernées à réexaminer le modèle de développement existant et à en élaborer un nouveau. « Nous devons exploiter cette donnée pour mettre en place des mécanismes permettant d’intégrer les dimensions culturelles et linguistiques dans le processus d’un décollage économique à même de réduire les disparités sociales et spatiales.
Il ne peut en effet y avoir de justice sociale sans consolidation de la justice culturelle et linguistique, et il ne peut y avoir de développement équilibré et équitable en dehors d’une vision globale qui prenne compte du développement culturel en général « , a ajouté le Premier secrétaire de l’USFP. Lequel a rappelé qu’en tant que parti progressiste et moderniste, l’Union socialiste des forces populaires considère que tout modèle de développement alternatif et efficient qui booste l’attractivité des investissements, la justice territoriale et la solidarité sociale, doit reposer sur cinq piliers essentiels pour réussir les avancées économiques et sociales voulues et induire les changements décisifs dont le Maroc a besoin à l’horizon 2040.
Le volet culturel doit y occuper une place aussi importante que celles réservées aux piliers institutionnel, économique, social et sociétal. A cet égard, il souligné que le volet culturel « est un facteur clé de la démocratie et du développement car la culture n’est pas une affaire strictement culturelle, puisqu’elle impacte les volets économique, social et éducatif qui permettent au pays de prendre la bonne direction en matière de développement.
Dans le nouveau paradigme du développement, il est donc important de maintenir la diversité et la pluralité dans le cadre de l’unité de l’identité nationale et de permettre une contribution plus forte et plus efficace aux expressions des langues locales dans la culture nationale, a-t-il indiqué en précisant que, sur cette base, l’USFP insiste sur la dimension démocratique et civilisée de la culture, qui demande une bonne mise en œuvre des exigences constitutionnelles en matière de respect des principes de pluralisme, de diversité, de citoyenneté et de liberté d’opinion et d’expression. Il est donc nécessaire de créer une dynamique sociétale forte qui rejette toute forme d’assimilation conservatrice et de pensée nihiliste et soit capable de créer un nouveau pôle culturel contribuant à la promotion de la créativité libre et au développement d’une culture de la différence et des valeurs de coexistence et d’ouverture sur l’autre.
Il a, en outre, a souligné que le parti de la Rose estime qu’une approche intégrée et cohérente de la gestion des différentes formes et modèles linguistiques devrait être établie conformément à une approche fondée sur les données techniques, les déterminants fonctionnels et les questions environnementales afin de garantir la participation de tous aux efforts de développement. Par conséquent, a indiqué Driss Lachguar, nous devons œuvrer au renforcement du statut des deux langues nationales que sont l’arabe et l’amazigh, tout en institutionnalisant les diverses dimensions institutionnelles, scientifiques, économiques et spatiales de la gestion de la question linguistique afin qu’elle devienne rationnelle, juste et équitable.
« Nous sommes tenus aujourd’hui d’avoir de la clarté politique et de ne pas nous laisser prendre par les faux débats qui n’ont d’objectif que de nous faire régresser. Nous sommes appelés à opérationnaliser les dispositions constitutionnelles et à consolider les acquis et les progrès sans perdre de temps », a averti le Premier secrétaire, en précisant qu ‘ »il convient de souligner que nous avons résolu de nombreuses questions épineuses telles que celles de l’identité nationale, des droits des langues et du Tifinagh en tant qu’alphabet amazigh auquel nous devons assurer les conditions techniques et matérielles à même de lui permettre de se développer dans la direction que nous lui avons tous tracée. Nous ne pouvons en aucun cas permettre que l’avenir de générations entières soit hypothéqué par une approche conservatrice et improvisée qui n’est intéressée que par la sacralisation des langues », a déclaré Driss Lachguar.
« Nous devons aujourd’hui savoir que la justice linguistique est une porte d’entrée essentielle à la justice sociale et que nous devons travaillons dans ce sens dans l’intérêt de l’ensemble du peuple marocain », a-t-il ajouté, affirmant qu’ « il est impensable de donner à une minorité chanceuse l’accès à des connaissances avancées et aux langues étrangères et de confiner la majorité de la population dans un enseignement traditionnel non ouvert aux langues étrangères. L’élimination des disparités sociales et l’établissement d’un modèle de développement juste et équitable passe par l’égalité des chances en matière d’éducation et l’acquisition par tous des mêmes outils de connaissance et des outils de la pensée rationnelle et critique, de la même manière et en même temps».
A la fin de son intervention, Driss Lachguar a souligné que le Maroc ne pourrait relever les défis actuels qu’en mettant sur pied un système culturel renouvelé capable de soutenir la démocratie et le développement tout en incarnant les valeurs de liberté, de modernité et de justice. C’est le moyen le plus efficace de consolider l’interaction productive entre la citoyenneté et l’appartenance universelle, entre l’unité endogène et les manifestations de la diversité, entre le renforcement de l’identité et l’ouverture aux différentes civilisations humaines. La dynamique culturelle, à l’instar des dynamiques politiques, économiques et sociales, ne peut être induite ni par la fermeture sur soi, ni par la pensée rétrograde et réactionnaire et encore moins par l’imposition d’une tutelle des morts sur les vivants, mais par une pensée créative et critique à même de permettre aux vivants d’utiliser leur esprit pour relever les défis actuels, a conclu le Premiers secrétaire de l’USFP.
H.T
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