Le ministère de la Justice est l’un des rares départements ministériels à avoir réussi la pleine mise en œuvre de l’approche genre et à avoir progressé vers la parité homme-femme dans le domaine de l’emploi au sein de l’administration judiciaire, a indiqué vendredi à Rabat le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader.
S’exprimant lors d’une cérémonie en hommage aux femmes du système judiciaire à l’occasion de la Journée internationale de la femme, il a souligné que le nombre de femmes fonctionnaires du ministère de la Justice exerçant dans les tribunaux ou dans l’administration centrale s’élève à 6.983, soit un taux de 49,7%, dont 52 femmes occupant des postes de responsabilité.
Le ministre a estimé que la célébration de cette Journée est l’occasion de mettre en évidence les réalisations et les attentes des femmes, de rendre hommage aussi bien à la femme au foyer qu’à la femme active, qu’elle soit fonctionnaire ou responsable, pour ses services rendus à la société, affirmant que c’est aussi le moment de se tourner vers l’avenir dans un esprit de renouveau et de réfléchir aux moyens de consolider les acquis et briser le silence sur les questions féminines.
Il a souligné que le ministère de la Justice et toutes les composantes du secteur sont imprégnés de cette tendance, en ce sens qu’ils sont considérés comme l’un des piliers fondamentaux de la réforme judiciaire ainsi qu’à la base des réalisations et des chantiers entamés.
Dans le même contexte, le ministre a mis en lumière les étapes importantes franchies sur la voie de la réforme profonde du système judiciaire, relevant à cet égard les contributions féminines appréciables dans cette dynamique.
La réforme profonde et globale du système judiciaire requiert aujourd’hui une mobilisation collective pour une mise en œuvre de ses objectifs selon une vision globale et intégrée, a-t-il relevé, rappelant qu’aujourd’hui le système de protection pénale de la femme revêt un caractère urgent de même qu’il représente l’une des grandes priorités.
Le ministère se penche, selon lui, sur la finalisation d’un certain nombre de dispositions légales du Code pénal susceptible d’améliorer la protection des femmes et de préserver leur dignité.
D’autre part, il a évoqué la présence de femmes au sein de la Haute instance nationale du dialogue national sur la réforme du système judiciaire pour débattre autour de la réforme globale et profonde du système judiciaire.
Il a affirmé que la gente féminine était représentée dans cette instance par neuf femmes sur un total de 40 membres, notant que celles-ci ont présenté leurs idées et suggestions pour l’élaboration de nouvelles perceptions de la réforme de sorte que leur présence soit une valeur ajoutée et un facteur de réussite de l’action de l’instance.
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