Christian Cambon : L’exercice de la liberté doit tenir compte du respect des symboles et des croyances
L’ exercice de la liberté doit tenir compte du respect des symboles et des croyances, a affirmé le président du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc au Sénat français et président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées à la même chambre, Christian Cambon. A l’issue d’une rencontre entre une délégation parlementaire française et le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, le responsable parlementaire français a relevé que « l’exercice de la liberté doit prendre en compte le respect des symboles et des croyances afin d’éviter de créer toute incompréhension ». Dans une déclaration à la MAP, Christian Cambon a indiqué que cette rencontre a pour objectif de « rassurer quant au respect que voue la France pour la religion musulmane » et « de faire disparaître les éventuels éléments d’incompréhension qui auraient pu naître à travers des déclarations officielles ». Il a dans ce contexte réitéré les sentiments de respect de la République française envers les musulmans, la religion musulmane et le Prophète de l’Islam, tout en insistant sur les relations d’amitié et de fraternité entre le Royaume du Maroc et la République française. En outre, le président du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc au Sénat français a salué l’action des institutions législatives des deux pays en faveur de la promotion des valeurs de coopération bilatérale. Christian Cambon qui avait auparavant eu des entretiens avec le premier vice-président de la Chambre des conseillers et président du groupe d’amitié Maroc-France, Abdessamad Kayouh, a souligné « le grand respect qui est le nôtre de l’Islam, de ses valeurs, de son Prophète et de celles et ceux qui ont toujours montré le sens de la tolérance et qui développent des valeurs d’humanisme et d’humanité ». « Certaines déclarations ont pu être mal interprétées », a déclaré à la MAP le président du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc, en allusion à la vague d’indignation suscitée par la publication de caricatures outrageuses à la religion islamique et au Prophète de l’Islam. Il a relevé que cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian au Maroc, a pour objectif de « dissiper tout malentendu » et de passer outre cet incident. Les groupes d’amitié constituent des valeurs importantes auprès des exécutifs marocain et français, a estimé Christian Cambon, mettant en avant à cet égard le rôle des coopérations et diplomaties parlementaires dans la promotion des valeurs d’amitié entre les pays. Ont notamment pris part à cette rencontre le député à l’assemblée nationale française, M’jid El Guerrab, et l’ambassadrice de France à Rabat, Hélène Le Gal.
Appel à une solution au Sahara qui s’inspire du Plan d’autonomie
Le groupe d’amitié France-Maroc du Sénat français a appelé à une solution s’inspirant de la proposition de large autonomie préconisée par le Maroc. « Le groupe d’amitié France-Maroc du Sénat salue le 45ème anniversaire de la Marche Verte. Au moment où la tension est vive à El Guerguarat, nous appelons une fois de plus à une solution pacifique et négociée sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations unies s’inspirant de la proposition de large autonomie préconisée par le Royaume du Maroc », a indiqué son président Christian Cambon. «Depuis 45 ans le Royaume du Maroc a consenti de gigantesques efforts en investissant dans le logement, la santé, l’éducation, les activités économiques et les équipements publics, comme l’a constaté le groupe d’amitié France-Maroc du Sénat en se rendant sur place », a souligné Christian Cambon dans une déclaration à la MAP. « Plus que de tensions et de conflits armés, les populations civiles de cette région ont besoin de développement économique et social pour vivre en paix dans cette partie du monde », a-t-il affirmé.
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