Le scrutin par liste dénature la représentativité parlementaire. Il est de ce fait à revoir
Nouveau projet de développement économique adopté par l’USFP
Les secrétaires des régions et des provinces de l’USFP se sont réunis en conclave samedi dernier au siège central du parti à Rabat sous la présidence du Premier secrétaire, Driss Lachguar, et en présence du président du Conseil national, Habib El Malki et des membres du Bureau politique.
Au cours de cette réunion, la première de cette institution après la tenue du 10ème Congrès du parti et du Conseil national, Driss Lachguar a présenté une feuille de route pour que l’année 2018 soit une année de reconstruction du parti au niveau provincial et local, tout en mettant en avant les décisions prises par le Bureau politique et les mécanismes organisationnels pour leur mise en œuvre.
Dans son allocution, le Premier secrétaire du parti de la Rose a rappelé que la principale caractéristique qui marque l’étape politique actuelle est la confusion, tout en assurant que l’USFP est le seul parti qui a mis l’accent sur cette situation lors de son dernier Conseil national tenu en février dernier et qu’il est également le seul parti dont les décisions et la ligne politique sont claires et cohérentes contrairement à d’autres formations politiques.
Selon Driss Lachguar, cette situation est due essentiellement à la mauvaise représentativité électorale, car ceux qui n’ont pas la capacité d’encadrer et de mener le mouvement social sont ceux qui remportent la majorité lors des élections. Cela veut dire, selon le dirigeant ittihadi, que la représentativité électorale est biaisée.
L’USFP a assumé ses responsabilités et a pris part à l’encadrement des manifestations notamment dans plusieurs régions du Maroc où le parti détient la majorité électorale comme les manifestations de Zagora dont les habitants protestent contre la pénurie d’eau. Les élus et les responsables ont engagé un dialogue permanent avec les autorités compétentes pour régler ce problème.
Pour mettre fin, donc, à cette situation confuse, le Premier secrétaire a été, on ne peut plus, clair et explicite : il faut revoir de fond en comble le système électoral. Driss Lachguar a critiqué les autres partis politiques qui reconnaissent les failles de ce système électoral, mais qui ne prennent pas officiellement position auprès des autorités pour le changer.
Il n’a pas manqué également d’évoquer le marasme qui avait caractérisé au cours des cinq dernières années la situation économique et sociale, soulignant qu’actuellement le bilan d’une année équivaut à cinq exercices lors du mandat de l’ancien Exécutif.
Quant au sujet de la femme, le Premier secrétaire a rappelé qu’il s’agit d’une question centrale dans la bataille démocratique devant contrer l’ensemble des pratiques qui mènent tout un peuple vers l’inertie et le renfermement. Et d’ajouter qu’en tant que parti démocratique de gauche et moderniste, l’USFP, qui a toujours pris l’initiative, doit y faire face à partir de ses valeurs et principes auxquels il s’était imprégné depuis des décennies.
S’agissant du nouveau projet de développement économique adopté par l’USFP, Driss Lachguar a fait savoir que depuis les années 90, le parti avait appelé à ce que l’ancien projet soit revu tout en soulignant qu’il n’a plus raison d’être. A ce propos, une conférence nationale sera organisée les 19 et 20 avril courant sur ce nouveau projet avec la participation d’éminents intellectuels venus d’Europe, d’Amérique latine et de l’USFP, et ce dans le but d’échanger leurs expériences, a-t-il souligné.
Au niveau organisationnel, le Premier secrétaire du parti a indiqué que l’USFP est la seule formation qui est parvenue à actualiser et à harmoniser ses statuts avec les lois en vigueur. Pour ce faire, il a mis en application toutes les décisions organisationnelles concernant les différentes instances du parti telles que l’instance d’éthique et celle de la gestion et du contrôle financier. Et de poursuivre que la direction du parti a procédé à la restructuration de ces instances dont le Bureau politique et mis en place des groupes de travail thématiques à travers les régions.
Driss Lachguar a, par ailleurs, annoncé que l’USFP est appelé à présenter 30 mille candidats lors des prochaines élections, ce qui nécessite, à partir d’aujourd’hui, un travail colossal au niveau organisationnel et de faire de 2018 l’année de la restructuration de l’USFP à travers l’organisation de congrès provinciaux, l’examen de la situation organisationnelle de la Jeunesse Ittihadia et de l’Organisation socialiste des femmes ittihadies.
Il convient de noter que le Premier secrétaire de l’USFP avait appelé lors du dernier Conseil national du parti à l’organisation de forums régionaux et provinciaux pour débattre des questions politiques, économiques et sociales dans la province ou la région, la mise à jour des programmes d’action, l’élaboration de programmes détaillés pour les prochaines échéances électorales et à la forte intégration dans la société à travers les associations de la société civile.
www.libe.ma
Au cours de cette réunion, la première de cette institution après la tenue du 10ème Congrès du parti et du Conseil national, Driss Lachguar a présenté une feuille de route pour que l’année 2018 soit une année de reconstruction du parti au niveau provincial et local, tout en mettant en avant les décisions prises par le Bureau politique et les mécanismes organisationnels pour leur mise en œuvre.
Dans son allocution, le Premier secrétaire du parti de la Rose a rappelé que la principale caractéristique qui marque l’étape politique actuelle est la confusion, tout en assurant que l’USFP est le seul parti qui a mis l’accent sur cette situation lors de son dernier Conseil national tenu en février dernier et qu’il est également le seul parti dont les décisions et la ligne politique sont claires et cohérentes contrairement à d’autres formations politiques.
Selon Driss Lachguar, cette situation est due essentiellement à la mauvaise représentativité électorale, car ceux qui n’ont pas la capacité d’encadrer et de mener le mouvement social sont ceux qui remportent la majorité lors des élections. Cela veut dire, selon le dirigeant ittihadi, que la représentativité électorale est biaisée.
L’USFP a assumé ses responsabilités et a pris part à l’encadrement des manifestations notamment dans plusieurs régions du Maroc où le parti détient la majorité électorale comme les manifestations de Zagora dont les habitants protestent contre la pénurie d’eau. Les élus et les responsables ont engagé un dialogue permanent avec les autorités compétentes pour régler ce problème.
Pour mettre fin, donc, à cette situation confuse, le Premier secrétaire a été, on ne peut plus, clair et explicite : il faut revoir de fond en comble le système électoral. Driss Lachguar a critiqué les autres partis politiques qui reconnaissent les failles de ce système électoral, mais qui ne prennent pas officiellement position auprès des autorités pour le changer.
Il n’a pas manqué également d’évoquer le marasme qui avait caractérisé au cours des cinq dernières années la situation économique et sociale, soulignant qu’actuellement le bilan d’une année équivaut à cinq exercices lors du mandat de l’ancien Exécutif.
Quant au sujet de la femme, le Premier secrétaire a rappelé qu’il s’agit d’une question centrale dans la bataille démocratique devant contrer l’ensemble des pratiques qui mènent tout un peuple vers l’inertie et le renfermement. Et d’ajouter qu’en tant que parti démocratique de gauche et moderniste, l’USFP, qui a toujours pris l’initiative, doit y faire face à partir de ses valeurs et principes auxquels il s’était imprégné depuis des décennies.
S’agissant du nouveau projet de développement économique adopté par l’USFP, Driss Lachguar a fait savoir que depuis les années 90, le parti avait appelé à ce que l’ancien projet soit revu tout en soulignant qu’il n’a plus raison d’être. A ce propos, une conférence nationale sera organisée les 19 et 20 avril courant sur ce nouveau projet avec la participation d’éminents intellectuels venus d’Europe, d’Amérique latine et de l’USFP, et ce dans le but d’échanger leurs expériences, a-t-il souligné.
Au niveau organisationnel, le Premier secrétaire du parti a indiqué que l’USFP est la seule formation qui est parvenue à actualiser et à harmoniser ses statuts avec les lois en vigueur. Pour ce faire, il a mis en application toutes les décisions organisationnelles concernant les différentes instances du parti telles que l’instance d’éthique et celle de la gestion et du contrôle financier. Et de poursuivre que la direction du parti a procédé à la restructuration de ces instances dont le Bureau politique et mis en place des groupes de travail thématiques à travers les régions.
Driss Lachguar a, par ailleurs, annoncé que l’USFP est appelé à présenter 30 mille candidats lors des prochaines élections, ce qui nécessite, à partir d’aujourd’hui, un travail colossal au niveau organisationnel et de faire de 2018 l’année de la restructuration de l’USFP à travers l’organisation de congrès provinciaux, l’examen de la situation organisationnelle de la Jeunesse Ittihadia et de l’Organisation socialiste des femmes ittihadies.
Il convient de noter que le Premier secrétaire de l’USFP avait appelé lors du dernier Conseil national du parti à l’organisation de forums régionaux et provinciaux pour débattre des questions politiques, économiques et sociales dans la province ou la région, la mise à jour des programmes d’action, l’élaboration de programmes détaillés pour les prochaines échéances électorales et à la forte intégration dans la société à travers les associations de la société civile.
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H.T
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