Célébration de la Fête de l’indépendance
Le peuple marocain célèbre aujourd’hui, dans la joie, l’allégresse et la communion, le 65ème anniversaire de l’indépendance. La célébration de cette grande épopée qui marque l’histoire contemporaine du Maroc offre l’occasion de rendre hommage à la lutte interrompue menée par le glorieux Trône alaouite et toute la nation et à leurs efforts inlassables pour poser les jalons d’un Maroc indépendant, moderne, uni et solidaire. Un jalon qui marque aussi la réappropriation du peuple marocain de sa terre, occupée ou placée sous le protectorat pendant 44 ans, la prise en main de son propre destin, sa volonté irréductible d’intégrer la communauté des peuples du monde avec une irrépressible détermination de s’inscrire dans l’histoire par delà le temps et l’espace. Véritable moment de communion de toute une nation, cet anniversaire donne aussi ses lettres de noblesse au combat courageux d’un peuple uni derrière son Souverain, dont le détonateur fut la Révolution du Roi et du peuple, le 20 août 1953, tout comme il permet aux nouvelles générations d’apprécier toute la mesure des sacrifices consentis pour s’affranchir du joug du colonialisme et recouvrer l’indépendance en 1955. La Fête de l’indépendance permet aussi de rendre un vibrant hommage au père de la nation, Feu S.M Mohammed V qui, par sa foi inébranlable, sa détermination sans faille et son dévouement exemplaire au service de la cause de son peuple, a su mener le Royaume vers une nouvelle ère dont les maîtres mots sont la victoire du droit sur l’injustice et de la dignité sur l’asservissement. Agissant en symbiose avec le Trône pour défendre les valeurs nationales sacrées, la volonté inébranlable de la nation l’a emporté sur les desseins perfides du colonisateur qui ignorait qu’en exilant le père de la nation et la famille Royale, il ne faisait qu’enflammer le patriotisme des Marocains et précipiter la fin de sa présence dans le Royaume. « Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance », déclara le regretté Souverain le 18 novembre 1955 à son retour d’exil, en compagnie de la famille Royale. « Nous sommes passés du petit Jihad au grand Jihad », poursuivit le regretté Souverain. Véritable feuille de route, ce premier discours de l’indépendance prononcé par lui devant un peuple en liesse, a réaffirmé l’engagement de la nation dans le processus d’édification d’un Maroc moderne et libre. Fort de son indépendance, le peuple marocain s’est alors engagé dans l’effort national visant à bâtir un Maroc libre qui a sa place au panthéon des nations, sous la conduite des regrettés S.M Mohammed V puis S.M Hassan qui a conforté les orientations de son illustre père basées sur la démocratie, le pluralisme politique et le libéralisme économique. Après la mise en place du chantier du développement économique et social au lendemain de l’indépendance, son digne successeur, S.M le Roi Mohammed VI, a jeté les bases de la modernisation économique du Royaume et de la consécration des valeurs de démocratie et de citoyenneté libre et responsable. Sous le règne de S.M le Roi Mohammed VI, les liens de symbiose et de communion entre le Trône et le peuple n’ont fait que se consolider de jour en jour au service de la préservation des acquis de la nation et de la promotion du développement socioéconomique, dans le cadre de l’Etat de droit. Le Souverain a tenu, ainsi, à doter le Royaume d’importantes infrastructures et de plans stratégiques orientés vers la réalisation d’un développement pérenne et l’amélioration des conditions de vie de toutes les couches sociales. La question de l’intégrité territoriale du Royaume se trouve, également, au centre des efforts du Souverain notamment à travers une large autonomie de nos provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale. Au niveau international, S.M Mohammed VI a initié le développement des relations du Royaume avec son espace africain, méditerranéen et arabe et renforcé son ouverture sur le continent européen et le reste du monde, comme en témoignent les différentes visites et tournées du Souverain en Afrique, en Amérique du Sud, en Europe et en Asie, ainsi que les actions de solidarité du Royaume avec les pays en crise ou victimes de catastrophes naturelles. La célébration de cette glorieuse fête marque, ainsi, un moment particulier dans la vie du peuple marocain; unmoment jamaisfigé, toujoursrenouvelé, de commémoration d’une histoire commune et d’une symbiose indéfectible entre le peuple et son Roi. Et, de ce fait, la «date politique» signifie la réappropriation du peuple marocain de sa terre, occupée ou placée sous le protectorat pendant 44 ans, la prise en main de son propre destin, son enthousiasme enfin à s’inscrire dans la durée de l’histoire. Or, il y a plus : cette volonté irréductible de forger une conscience nationale et d’intégrer la communauté des peuples du monde. La date politique, c’est aussi la rupture avec le passé, l’entrée dans l’avenir et cette irrépressible détermination à prolonger celui-ci au-delà du temps et de l’espace. Les dates qui marquent les étapes de l’histoire du Maroc sont à la fois nombreuses et réduites, pour ainsi dire. Elles ponctuent pourtant quelque 14 siècles d’un mouvement rectiligne, à pente régulière comme disent les historiens, mais aussi abrupte, hérissée de ruptures, scandée de discontinuités…
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