L’intérêt de la nation et du parti domine les débats
La réunion des membres du Conseil national de l’USFP en Europe (France, Belgique, Espagne, Italie, Suède, UK) avec le Premier secrétaire de l’USFP tenue vendredi 5 juillet par la technique de la vidéoconférence a été caractérisée par la franchise dans le débat des thèmes et des problématiques qui préoccupent tous les Ittihadis.
Dans son exposé politique au début de cette réunion, le Premier secrétaire, Driss Lachguar, a évoqué la crise sanitaire du Covid-19 qui a changé la face du monde. Selon lui, cette petite molécule a provoqué des transformations profondes à tous les niveaux : économique, politique et social, soulignant que l’humanité est obligée de coexister avec cette pandémie en attendant un traitement efficace ou un vaccin contre elle, avec les conséquences qui en découlent.
Concernant la gestion de la pandémie de Covid-19, le dirigeant socialiste a mis en avant que le Maroc a été exemplaire dans la gestion de cette crise grâce à la politique de prévention qu’il a menée dès le début, rappelant que plusieurs Marocains résidant à l’étranger ont trouvé la mort lors de cette crise sanitaire. A cet égard, il a présenté au nom de l’USFP ses condoléances aux familles de ceux qui sont décédés dans ces circonstances difficiles marquées par la fermeture des frontières et les conditions d’inhumation qui étaient très spéciales en l’absence de membres de la famille et de proches des victimes.
Par ailleurs, il a mis en garde contre la complexité de la situation notamment au niveau économique, ajoutant que « le pays sera confronté à des défis liés aux effets de la pandémie au cours des prochaines années au niveau économique et social. Et dans ce cadre, l’USFP a proposé l’instauration d’un impôt sur la fortune afin de renforcer la solidarité sociale ».
Driss Lachguar a rappelé la Plateforme d’orientation qu’il a proposée pour encadrer le dialogue ittihadi sur la conjoncture actuelle et dans laquelle il a souligné que la pandémie constitue une opportunité pour le lancement d’un modèle de développement sur des bases saines.
Il a, en outre, salué le travail effectué par les militants ittihadis en Europe et a félicité ceux qui ont été élus lors des dernières élections municipales en France, notamment Farid Housni dans la ville de Bagneux en banlieue parisienne ou Zohra Derras à Amiens. Il a également salué le travail réalisé par le secrétariat régional de l’USFP en Espagne en vue de coordonner avec les alliés socialistes de ce pays voisin, ainsi que l’action associative et syndicale menée par des militants ittihadis en Italie.
Lors de cette réunion, le Premier secrétaire a abordé les derniers développements de la question palestinienne et la décision d’Israël d’annexer des territoires palestiniens, affirmant que «l’USFP est la seule partie marocaine qui a exprimé sa solidarité avec les Palestiniens et a lancé une pétition. Tous les Ittihadis se sont mobilisés pour défendre cette cause qu’ils considèrent comme juste ». Pour le dirigeant ittihadi, la mobilisation au niveau international a forcé le régime sioniste à revenir momentanément sur sa décision, ce qui peut être considéré comme un acquis temporaire qui exige que tous les libéraux du monde défendent le principe du droit du peuple palestinien à édifier son Etat indépendant à l’intérieur des frontières de 1967.
Concernant la situation en Libye, Driss Lachguar a expliqué que le Maroc est à l’origine de l’initiative de l’accord de Skhirat. Lequel accord est « jusqu’à présent considéré comme la source de légitimité reconnue par les Nations unies. La situation aujourd’hui en Libye ne peut être résolue que politiquement, et toutes les parties au conflit en Libye doivent se mettre à la table de négociations. Nous sommes heureux que l’Etat, par le biais du ministre des Affaires étrangères, ait soutenu cette proposition en parvenant à une solution politique à laquelle toutes les parties contribuent ». Et d’ajouter : « Nous sommes concernés par la question libyenne, où les pays étrangers sont sur le point de
s’affronter ».
S’agissant de la vie interne du parti, Driss Lachguar a souligné que « malgré les circonstances exceptionnelles, j’ai tenu des rencontres avec les différentes régions afin de connaître les problèmes et gérer la situation face à cette pandémie dans plusieurs régions grâce aux techniques de communication à distance qui nous ont permis de nous rencontrer aujourd’hui entre nous. Il faut profiter de ces techniques en vue de faire passer nos positions et d’envoyer les documents du parti à tous les militants ». A cet égard, il a salué les médias du parti, à savoir Al Ittihad Al Ichtiraki, Libération et Anouar Press, qui ont joué un rôle important pendant cette pandémie.
Le Premier secrétaire du Parti de la Rose a mis en avant qu’il demandera aux médias du parti de réserver une tribune hebdomadaire dédiée à la discussion libre et à l’expression de toutes les opinions. Quant aux Marocains du monde, Driss Lachguar a étayé un certain nombre de propositions que l’USFP compte présenter prochainement, qu’il s’agisse de la représentation des MRE dans les institutions, ainsi qu’une proposition réglementaire sur la représentation des MRE au sein du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
Il a également indiqué que l’USFP a des propositions concernant la simplification des procédures administratives pour les MRE, en particulier en ce qui concerne la conservation des biens immobiliers, ajoutant qu’il enverrait des propositions aux membres du Conseil national à l’étranger à partir de la semaine prochaine et qu’il attendrait leurs propositions.
Après cet exposé politique du Premier secrétaire, la discussion s’est ouverte avec les membres du Conseil national du Parti en Europe, un débat qui a duré près de cinq heures. En effet, le débat a porté sur les problématiques de la participation politique des Marocains du monde, de l’absence de représentation au sein du CCME, de la Fondation Hassan II et du Conseil européen des oulémas, ainsi que de l’exclusion des Marocains du monde de toutes les instances de gouvernance.
Les participants ont évoqué le scandale des deux ministres au sein du gouvernement Saad Eddine El Otmani, qui n’ont pas respecté les droits de leurs employés, ce qui aurait un impact négatif sur l’image du Maroc dans les forums internationaux, d’autant plus qu’ils représentent le Maroc à l’étranger sur les questions des droits de l’Homme pour Mustapha Ramid et du travail pour Mohamed Amekraz.
Ils ont, en outre, mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité du parti autour de sa direction et de maintenir sa cohésion face aux différentes attaques qui le visent, notant que l’USFP est le parti du dialogue, de la discussion, de l’expression des opinions et de proposition des alternatives en toute honnêteté et courage. Ils ont exprimé leur fierté des positions du parti rejetant toute loi visant à régulariser les réseaux sociaux incluant des dispositions qui violent les droits de l’Homme et portent atteinte à la liberté d’opinion et d’expression, tout en saluant les propositions du parti qui ont été présentées, en particulier celle relative à l’instauration d’un impôt sur la fortune et de la justice fiscale ou celle concernant l’interdiction du cumul de salaires et d’indemnisations pour les fonctions représentatives.
Lors de cette rencontre, les intervenants ont appelé les Marocains du monde à adhérer aux associations et aux partis politiques dans les pays de résidence, notamment les partis de gauche.
Il y a lieu de souligner que cette réunion avec les membres du Conseil national de l’USFP en Europe s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations prises lors de la réunion du Bureau politique les 27 et 28 mai dernier.
Dans son exposé politique au début de cette réunion, le Premier secrétaire, Driss Lachguar, a évoqué la crise sanitaire du Covid-19 qui a changé la face du monde. Selon lui, cette petite molécule a provoqué des transformations profondes à tous les niveaux : économique, politique et social, soulignant que l’humanité est obligée de coexister avec cette pandémie en attendant un traitement efficace ou un vaccin contre elle, avec les conséquences qui en découlent.
Concernant la gestion de la pandémie de Covid-19, le dirigeant socialiste a mis en avant que le Maroc a été exemplaire dans la gestion de cette crise grâce à la politique de prévention qu’il a menée dès le début, rappelant que plusieurs Marocains résidant à l’étranger ont trouvé la mort lors de cette crise sanitaire. A cet égard, il a présenté au nom de l’USFP ses condoléances aux familles de ceux qui sont décédés dans ces circonstances difficiles marquées par la fermeture des frontières et les conditions d’inhumation qui étaient très spéciales en l’absence de membres de la famille et de proches des victimes.
Par ailleurs, il a mis en garde contre la complexité de la situation notamment au niveau économique, ajoutant que « le pays sera confronté à des défis liés aux effets de la pandémie au cours des prochaines années au niveau économique et social. Et dans ce cadre, l’USFP a proposé l’instauration d’un impôt sur la fortune afin de renforcer la solidarité sociale ».
Driss Lachguar a rappelé la Plateforme d’orientation qu’il a proposée pour encadrer le dialogue ittihadi sur la conjoncture actuelle et dans laquelle il a souligné que la pandémie constitue une opportunité pour le lancement d’un modèle de développement sur des bases saines.
Il a, en outre, salué le travail effectué par les militants ittihadis en Europe et a félicité ceux qui ont été élus lors des dernières élections municipales en France, notamment Farid Housni dans la ville de Bagneux en banlieue parisienne ou Zohra Derras à Amiens. Il a également salué le travail réalisé par le secrétariat régional de l’USFP en Espagne en vue de coordonner avec les alliés socialistes de ce pays voisin, ainsi que l’action associative et syndicale menée par des militants ittihadis en Italie.
Lors de cette réunion, le Premier secrétaire a abordé les derniers développements de la question palestinienne et la décision d’Israël d’annexer des territoires palestiniens, affirmant que «l’USFP est la seule partie marocaine qui a exprimé sa solidarité avec les Palestiniens et a lancé une pétition. Tous les Ittihadis se sont mobilisés pour défendre cette cause qu’ils considèrent comme juste ». Pour le dirigeant ittihadi, la mobilisation au niveau international a forcé le régime sioniste à revenir momentanément sur sa décision, ce qui peut être considéré comme un acquis temporaire qui exige que tous les libéraux du monde défendent le principe du droit du peuple palestinien à édifier son Etat indépendant à l’intérieur des frontières de 1967.
Concernant la situation en Libye, Driss Lachguar a expliqué que le Maroc est à l’origine de l’initiative de l’accord de Skhirat. Lequel accord est « jusqu’à présent considéré comme la source de légitimité reconnue par les Nations unies. La situation aujourd’hui en Libye ne peut être résolue que politiquement, et toutes les parties au conflit en Libye doivent se mettre à la table de négociations. Nous sommes heureux que l’Etat, par le biais du ministre des Affaires étrangères, ait soutenu cette proposition en parvenant à une solution politique à laquelle toutes les parties contribuent ». Et d’ajouter : « Nous sommes concernés par la question libyenne, où les pays étrangers sont sur le point de
s’affronter ».
S’agissant de la vie interne du parti, Driss Lachguar a souligné que « malgré les circonstances exceptionnelles, j’ai tenu des rencontres avec les différentes régions afin de connaître les problèmes et gérer la situation face à cette pandémie dans plusieurs régions grâce aux techniques de communication à distance qui nous ont permis de nous rencontrer aujourd’hui entre nous. Il faut profiter de ces techniques en vue de faire passer nos positions et d’envoyer les documents du parti à tous les militants ». A cet égard, il a salué les médias du parti, à savoir Al Ittihad Al Ichtiraki, Libération et Anouar Press, qui ont joué un rôle important pendant cette pandémie.
Le Premier secrétaire du Parti de la Rose a mis en avant qu’il demandera aux médias du parti de réserver une tribune hebdomadaire dédiée à la discussion libre et à l’expression de toutes les opinions. Quant aux Marocains du monde, Driss Lachguar a étayé un certain nombre de propositions que l’USFP compte présenter prochainement, qu’il s’agisse de la représentation des MRE dans les institutions, ainsi qu’une proposition réglementaire sur la représentation des MRE au sein du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
Il a également indiqué que l’USFP a des propositions concernant la simplification des procédures administratives pour les MRE, en particulier en ce qui concerne la conservation des biens immobiliers, ajoutant qu’il enverrait des propositions aux membres du Conseil national à l’étranger à partir de la semaine prochaine et qu’il attendrait leurs propositions.
Après cet exposé politique du Premier secrétaire, la discussion s’est ouverte avec les membres du Conseil national du Parti en Europe, un débat qui a duré près de cinq heures. En effet, le débat a porté sur les problématiques de la participation politique des Marocains du monde, de l’absence de représentation au sein du CCME, de la Fondation Hassan II et du Conseil européen des oulémas, ainsi que de l’exclusion des Marocains du monde de toutes les instances de gouvernance.
Les participants ont évoqué le scandale des deux ministres au sein du gouvernement Saad Eddine El Otmani, qui n’ont pas respecté les droits de leurs employés, ce qui aurait un impact négatif sur l’image du Maroc dans les forums internationaux, d’autant plus qu’ils représentent le Maroc à l’étranger sur les questions des droits de l’Homme pour Mustapha Ramid et du travail pour Mohamed Amekraz.
Ils ont, en outre, mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité du parti autour de sa direction et de maintenir sa cohésion face aux différentes attaques qui le visent, notant que l’USFP est le parti du dialogue, de la discussion, de l’expression des opinions et de proposition des alternatives en toute honnêteté et courage. Ils ont exprimé leur fierté des positions du parti rejetant toute loi visant à régulariser les réseaux sociaux incluant des dispositions qui violent les droits de l’Homme et portent atteinte à la liberté d’opinion et d’expression, tout en saluant les propositions du parti qui ont été présentées, en particulier celle relative à l’instauration d’un impôt sur la fortune et de la justice fiscale ou celle concernant l’interdiction du cumul de salaires et d’indemnisations pour les fonctions représentatives.
Lors de cette rencontre, les intervenants ont appelé les Marocains du monde à adhérer aux associations et aux partis politiques dans les pays de résidence, notamment les partis de gauche.
Il y a lieu de souligner que cette réunion avec les membres du Conseil national de l’USFP en Europe s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations prises lors de la réunion du Bureau politique les 27 et 28 mai dernier.
Mourad Tabet
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