«La gratuité de l’enseignement est pour l’USFP une ligne rouge à ne pas franchir». Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a tenu à le rappeler lors de la séance d’ouverture du 3ème Forum national du secteur estudiantin organisé au Centre des conférences internationales Hassan II à Asilah.
Le dirigeant ittihadi a assuré en cette occasion que tout ce qui a été attribué à Mohammed Ben Abdelkader, membre du Bureau politique, à propos de ce sujet, est sans fondement.
Il a également affirmé que l’USFP défendra l’arabe comme langue d’enseignement au niveau du primaire, soulignant que certains veulent créer un faux problème pour faire diversion au vrai débat sur la réforme de l’enseignement. «Quand on veut détourner l’attention d’un peuple de ses principaux problèmes, on l’oriente vers les balivernes et les débats creux», a-t-il assené.
Pour le dirigeant socialiste, le vrai débat doit porter sur l’amélioration de la qualité de l’éducation et les moyens d’y parvenir, tout en assurant que celui qui envoie ses enfants aux écoles de la mission n’a pas le droit de donner des leçons sur la question de l’enseignement.
Dans ce cadre, Driss Lachguar a appelé les étudiants ittihadis à défendre corps et âme les principes fondateurs de l’UNEM, soutenant que le progressisme n’est autre chose que la modernité.
Il a mis l’accent sur l’importance de l’école publique, soulignant que tous les pays qui ont réalisé de grands progrès au niveau de leur enseignement se sont appuyés sur l’école publique et que les expériences réussies dans l’enseignement privé se sont toujours basées sur les compétences et les cadres du secteur public. «Sans la réforme de l’enseignement, il ne peut y avoir de progrès ni de développement», a-t-il martelé.
Le dirigeant ittihadi a rappelé que le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Omar Azziman, avait demandé aux partis politiques leur avis à propos du projet de la réforme de l’enseignement, et que l’USFP avait formé un groupe de travail en vue d’élaborer un mémorandum en prenant compte de tous les documents produits par le parti, les recommandations de ses Congrès et les décisions prises par ses instances décisionnelles.
«Nous avons présenté ce mémorandum au Conseiller Royal et il était le seul document partisan reçu pendant des semaines par le Conseil supérieur. C’est le droit de réserve qui nous a dissuadés de le rendre public», a affirmé Driss Lachguar.
Selon le Premier secrétaire de l’USFP, ce mémorandum a mis à nu les principaux dysfonctionnements du système éducatif marocain et proposé des solutions pour l’améliorer. Il a également critiqué les principes fondateurs de l’école tels que les langues d’enseignement, l’orientation, la politique de déconcentration, la gestion des ressources humaines et les programmes pédagogiques.
«Nous avons besoin de la même méthodologie qui a produit le Code de la famille, c’est-à-dire le courage dans la présentation des principaux problèmes, et non dans la recherche des consensus qui les dissimulent», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «Je le dis clairement : ce dont nous avons besoin à propos de la réforme de l’enseignement et l’université, c’est la loi. Et celle-ci nécessite une bonne gouvernance dans la gestion».
Par ailleurs, le dirigeant socialiste a appelé les participants à ce Forum, organisé par la Chabiba Ittihadia, à adopter le mémorandum du parti sur l’enseignement pour qu’il devienne la feuille de route du secteur estudiantin dans les débats au sein de l’université marocaine.
Concernant le projet de loi de réforme de l’éducation, Driss Lachguar a précisé que l’USFP attend la version finale de ce projet pour donner son point de vue.
L’orateur a précisé que l’école publique accueille 95% des élèves, soulignant à cet égard la nécessité de l’équité entre les systèmes éducatifs public et privé tant au niveau des conditions pour l’ouverture des établissements d’enseignement que sur le plan des conditions d’accès des étudiants. «L’ouverture d’une université publique exige une loi ou un décret, alors que l’ouverture des universités et des écoles privées ne nécessite que l’approbation du ministre de l’Education. Qu’en est-il de l’égalité ?», s’est interrogé Driss Lachguar.
Il a également évoqué la question de l’accès à l’enseignement supérieur qui a suscité cette année des remous. Dans ce cadre, Driss Lachguar a rappelé l’exemple des facultés de médecine qui imposent des moyennes dépassant 16 sur 20, tandis que des facultés privées de médecine acceptent des étudiants avec 13 sur 20 de moyenne.
Pour cette raison, Driss Lachguar a appelé les responsables à mettre en place des critères unifiés pour accéder aux universités publiques et privées.
Placé sous le thème «Le secteur estudiantin ittihadi : présence permanente et action renouvelée», ce Forum se tiendra, rappelle-t-on, jusqu’au 12 septembre courant. Les 250 étudiants représentant les différentes universités marocaines qui prennent part à ce Forum, auront l’occasion de bénéficier des ateliers de formation dirigés par des cadres du parti. Le programme prévu comprend également plusieurs conférences animées par des membres du Bureau politique, du Conseil national ou par des acteurs de la société civile.
Le dirigeant ittihadi a assuré en cette occasion que tout ce qui a été attribué à Mohammed Ben Abdelkader, membre du Bureau politique, à propos de ce sujet, est sans fondement.
Il a également affirmé que l’USFP défendra l’arabe comme langue d’enseignement au niveau du primaire, soulignant que certains veulent créer un faux problème pour faire diversion au vrai débat sur la réforme de l’enseignement. «Quand on veut détourner l’attention d’un peuple de ses principaux problèmes, on l’oriente vers les balivernes et les débats creux», a-t-il assené.
Pour le dirigeant socialiste, le vrai débat doit porter sur l’amélioration de la qualité de l’éducation et les moyens d’y parvenir, tout en assurant que celui qui envoie ses enfants aux écoles de la mission n’a pas le droit de donner des leçons sur la question de l’enseignement.
Dans ce cadre, Driss Lachguar a appelé les étudiants ittihadis à défendre corps et âme les principes fondateurs de l’UNEM, soutenant que le progressisme n’est autre chose que la modernité.
Il a mis l’accent sur l’importance de l’école publique, soulignant que tous les pays qui ont réalisé de grands progrès au niveau de leur enseignement se sont appuyés sur l’école publique et que les expériences réussies dans l’enseignement privé se sont toujours basées sur les compétences et les cadres du secteur public. «Sans la réforme de l’enseignement, il ne peut y avoir de progrès ni de développement», a-t-il martelé.
Le dirigeant ittihadi a rappelé que le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Omar Azziman, avait demandé aux partis politiques leur avis à propos du projet de la réforme de l’enseignement, et que l’USFP avait formé un groupe de travail en vue d’élaborer un mémorandum en prenant compte de tous les documents produits par le parti, les recommandations de ses Congrès et les décisions prises par ses instances décisionnelles.
«Nous avons présenté ce mémorandum au Conseiller Royal et il était le seul document partisan reçu pendant des semaines par le Conseil supérieur. C’est le droit de réserve qui nous a dissuadés de le rendre public», a affirmé Driss Lachguar.
Selon le Premier secrétaire de l’USFP, ce mémorandum a mis à nu les principaux dysfonctionnements du système éducatif marocain et proposé des solutions pour l’améliorer. Il a également critiqué les principes fondateurs de l’école tels que les langues d’enseignement, l’orientation, la politique de déconcentration, la gestion des ressources humaines et les programmes pédagogiques.
«Nous avons besoin de la même méthodologie qui a produit le Code de la famille, c’est-à-dire le courage dans la présentation des principaux problèmes, et non dans la recherche des consensus qui les dissimulent», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «Je le dis clairement : ce dont nous avons besoin à propos de la réforme de l’enseignement et l’université, c’est la loi. Et celle-ci nécessite une bonne gouvernance dans la gestion».
Par ailleurs, le dirigeant socialiste a appelé les participants à ce Forum, organisé par la Chabiba Ittihadia, à adopter le mémorandum du parti sur l’enseignement pour qu’il devienne la feuille de route du secteur estudiantin dans les débats au sein de l’université marocaine.
Concernant le projet de loi de réforme de l’éducation, Driss Lachguar a précisé que l’USFP attend la version finale de ce projet pour donner son point de vue.
L’orateur a précisé que l’école publique accueille 95% des élèves, soulignant à cet égard la nécessité de l’équité entre les systèmes éducatifs public et privé tant au niveau des conditions pour l’ouverture des établissements d’enseignement que sur le plan des conditions d’accès des étudiants. «L’ouverture d’une université publique exige une loi ou un décret, alors que l’ouverture des universités et des écoles privées ne nécessite que l’approbation du ministre de l’Education. Qu’en est-il de l’égalité ?», s’est interrogé Driss Lachguar.
Il a également évoqué la question de l’accès à l’enseignement supérieur qui a suscité cette année des remous. Dans ce cadre, Driss Lachguar a rappelé l’exemple des facultés de médecine qui imposent des moyennes dépassant 16 sur 20, tandis que des facultés privées de médecine acceptent des étudiants avec 13 sur 20 de moyenne.
Pour cette raison, Driss Lachguar a appelé les responsables à mettre en place des critères unifiés pour accéder aux universités publiques et privées.
Placé sous le thème «Le secteur estudiantin ittihadi : présence permanente et action renouvelée», ce Forum se tiendra, rappelle-t-on, jusqu’au 12 septembre courant. Les 250 étudiants représentant les différentes universités marocaines qui prennent part à ce Forum, auront l’occasion de bénéficier des ateliers de formation dirigés par des cadres du parti. Le programme prévu comprend également plusieurs conférences animées par des membres du Bureau politique, du Conseil national ou par des acteurs de la société civile.
T. Mourad
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