Il est 16 heures ce samedi 20 mai 2017. Le grand chapiteau du Complexe Moulay Rachid de la jeunesse et de l’enfance à Bouznika est archicomble. Debout, les congressistes entonnent à l’unisson l’hymne du parti. Dans cette atmosphère de liesse et de joie collective, Habib El Malki annonce officiellement l’ouverture du Xème Congrès national du parti de la Rose.
«En votre nom à tous, je souhaite la bienvenue à nos honorables invités, les représentants des partis amis qui sont venus d’autres pays et ceux des partis nationaux marocains, du mouvement syndical et de la société civile. Cette présence donne un sens et une valeur ajoutée à notre Congrès ». C’est par cette phrase qu’El Malki a entamé son discours d’ouverture de ce grand rendez-vous politique.
Il a rappelé la conjoncture dans laquelle se déroule le Congrès du parti de la Rose. «Notre Congrès se tient à un moment où le mouvement ittihadi se trouve dans une étape nouvelle qualitative du processus de changement politique et d’édification démocratique et institutionnelle marquée par la présidence de la Chambre des représentants et par notre participation au gouvernement actuel présidé par Saâd Eddine El Othmani», a-t-il expliqué.
«Notre IXème Congrès a été tenu, comme vous le savez, au moment où nous étions dans l’opposition, alors que le Xème Congrès se tient au moment où nous sommes engagés avec nos alliés dans une nouvelle expérience», a ajouté le président du Congrès. Cette donne exige des Ittihadis une nouvelle approche en matière de pensée et d’action politique.
Il a, par ailleurs, assuré que l’USFP est et reste la demeure de tous les Ittihadis «depuis les leaders fondateurs jusqu’aux générations nouvelles, mais il est également le parti de l’avenir et non pas un parti du passé, le parti de la pensée renouvelée et non pas un parti de la sclérose et de la stagnation, le parti de l’initiative et non pas un parti de l’attentisme, de l’apathie et de la nostalgie ».
L’allocution que Driss Lachguar a prononcée par la suite a constitué un véritable programme politique où ont été déclinées la vision de l’USFP du rôle de l’Etat à l’ère de la mondialisation et les questions sociales qui hantent l’esprit de tous les sociaux-démocrates à travers le monde.
Il a, par ailleurs, clarifié certaines questions soulevées par les observateurs à propos de la présence de l’USFP dans un gouvernement présidé par un parti conservateur.
Le dirigeant ittihadi a, par la suite, décliné sa vision concernant la question des alliances. Certes, l’USFP fait partie intégrante de la gauche, des forces progressistes modernistes démocratiques et défend les valeurs universelles partagées par les forces socialistes mondiales, mais cette appartenance ne doit absolument pas priver le parti de sa liberté de nouer des alliances tactiques adéquates au moment opportun. «Nos alliances doivent être réalistes», a-t-il affirmé.
Le Premier secrétaire a aussi salué la lutte du peuple palestinien contre l’occupation et rappelé la position intangible du parti concernant la question du Sahara marocain, tout en demandant aux dirigeants algériens de mettre fin au calvaire des milliers de personnes séquestrées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf et en les appelant à leur permettre de retourner dans leur pays afin qu’ils puissent y travailler aux côtés de leurs frères et de leurs proches à la mise en place du plan d’autonomie.
Une fois son discours terminé, des Sahraouis sont montés à la tribune pour offrir au Premier secrétaire un habit traditionnel (Derâa) qu’il a volontiers portée.
Il convient de préciser que plusieurs dirigeants des partis socialistes ou des organisations régionales et internationales ont également pris la parole en l’occasion. Ainsi en a-t-il été du président de la délégation du mouvement Fath qui a salué le soutien du Maroc et de l’USFP à la cause palestinienne et du président du Parti social-démocrate du Bénin, Emmanuel Goulou, pour qui le Maroc peut devenir une locomotive pour le développement en Afrique comme en atteste, selon lui, le grand projet de gazoduc Maroc-Nigeria. L’intervenant a également salué la participation du Royaume aux missions onusiennes de paix à travers le monde et notamment en Afrique.
Ont également pris la parole le secrétaire général de l’Internationale socialiste, Louis Ayala, le président de l’Alliance progressiste qui est également intervenu au nom du Parti social-démocrate d’Allemagne et le président du Forum arabe démocratique et social, le Tunisien Moez Ben Dhia.
«En votre nom à tous, je souhaite la bienvenue à nos honorables invités, les représentants des partis amis qui sont venus d’autres pays et ceux des partis nationaux marocains, du mouvement syndical et de la société civile. Cette présence donne un sens et une valeur ajoutée à notre Congrès ». C’est par cette phrase qu’El Malki a entamé son discours d’ouverture de ce grand rendez-vous politique.
Il a rappelé la conjoncture dans laquelle se déroule le Congrès du parti de la Rose. «Notre Congrès se tient à un moment où le mouvement ittihadi se trouve dans une étape nouvelle qualitative du processus de changement politique et d’édification démocratique et institutionnelle marquée par la présidence de la Chambre des représentants et par notre participation au gouvernement actuel présidé par Saâd Eddine El Othmani», a-t-il expliqué.
«Notre IXème Congrès a été tenu, comme vous le savez, au moment où nous étions dans l’opposition, alors que le Xème Congrès se tient au moment où nous sommes engagés avec nos alliés dans une nouvelle expérience», a ajouté le président du Congrès. Cette donne exige des Ittihadis une nouvelle approche en matière de pensée et d’action politique.
Il a, par ailleurs, assuré que l’USFP est et reste la demeure de tous les Ittihadis «depuis les leaders fondateurs jusqu’aux générations nouvelles, mais il est également le parti de l’avenir et non pas un parti du passé, le parti de la pensée renouvelée et non pas un parti de la sclérose et de la stagnation, le parti de l’initiative et non pas un parti de l’attentisme, de l’apathie et de la nostalgie ».
L’allocution que Driss Lachguar a prononcée par la suite a constitué un véritable programme politique où ont été déclinées la vision de l’USFP du rôle de l’Etat à l’ère de la mondialisation et les questions sociales qui hantent l’esprit de tous les sociaux-démocrates à travers le monde.
Il a, par ailleurs, clarifié certaines questions soulevées par les observateurs à propos de la présence de l’USFP dans un gouvernement présidé par un parti conservateur.
Le dirigeant ittihadi a, par la suite, décliné sa vision concernant la question des alliances. Certes, l’USFP fait partie intégrante de la gauche, des forces progressistes modernistes démocratiques et défend les valeurs universelles partagées par les forces socialistes mondiales, mais cette appartenance ne doit absolument pas priver le parti de sa liberté de nouer des alliances tactiques adéquates au moment opportun. «Nos alliances doivent être réalistes», a-t-il affirmé.
Le Premier secrétaire a aussi salué la lutte du peuple palestinien contre l’occupation et rappelé la position intangible du parti concernant la question du Sahara marocain, tout en demandant aux dirigeants algériens de mettre fin au calvaire des milliers de personnes séquestrées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf et en les appelant à leur permettre de retourner dans leur pays afin qu’ils puissent y travailler aux côtés de leurs frères et de leurs proches à la mise en place du plan d’autonomie.
Une fois son discours terminé, des Sahraouis sont montés à la tribune pour offrir au Premier secrétaire un habit traditionnel (Derâa) qu’il a volontiers portée.
Il convient de préciser que plusieurs dirigeants des partis socialistes ou des organisations régionales et internationales ont également pris la parole en l’occasion. Ainsi en a-t-il été du président de la délégation du mouvement Fath qui a salué le soutien du Maroc et de l’USFP à la cause palestinienne et du président du Parti social-démocrate du Bénin, Emmanuel Goulou, pour qui le Maroc peut devenir une locomotive pour le développement en Afrique comme en atteste, selon lui, le grand projet de gazoduc Maroc-Nigeria. L’intervenant a également salué la participation du Royaume aux missions onusiennes de paix à travers le monde et notamment en Afrique.
Ont également pris la parole le secrétaire général de l’Internationale socialiste, Louis Ayala, le président de l’Alliance progressiste qui est également intervenu au nom du Parti social-démocrate d’Allemagne et le président du Forum arabe démocratique et social, le Tunisien Moez Ben Dhia.
Mourad Tabet pour Libération
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