Le Président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a reçu mercredi une mission du Fonds monétaire international.
Au cours de cette réunion, il a loué les relations de coopération entre le Maroc et le Fonds monétaire international, notant que celles-ci reposent sur le respect, le dialogue et la consultation sur un certain nombre de questions nationales et internationales.
Il a également présenté les indicateurs macroéconomiques les plus importants de l’économie nationale et certaines des contraintes liées principalement à des facteurs externes et structurels, soulignant que le Maroc est appelé à établir un nouveau modèle de développement articulé autour de quatre grandes orientations liées à la transformation culturelle du secteur privé, à la promotion des exportations et à la poursuite de la réforme de l’administration.
Il a, par ailleurs, présenté les prévisions les plus importantes pour l’année en cours et informé la mission du FMI de certaines données relatives à la campagne agricole, au taux de croissance et à la stabilité du taux d’inflation qui ne dépassera pas 2% cette année ainsi que du rôle joué par la Banque centrale à cet égard.
Habib El Malki a également souligné l’aggravation du déficit de la balance commerciale dont le taux pourrait être supérieur à celui de l’année dernière et appelé à la mise sur pied d’un programme de coopération entre le Parlement et le FMI.
Pour sa part, Nicolas Blancher a souligné que le haut niveau de coopération entre le FMI et le Maroc constitue en Afrique du Nord et dans le monde arabe un exemple édifiant, et a déclaré que la visite de la mission qu’il préside s’inscrit dans le cadre de l’activation de l’article IV des statuts du Fonds et de l’accord bilatéral du 18 décembre 2018 sur la ligne de prévention et de liquidité.
Le chef de la mission du Fonds monétaire international a également passé en revue les caractéristiques qui ont marqué l’économie nationale en 2018, notant qu’elle a réalisé une évolution remarquable depuis l’été dernier grâce à plusieurs facteurs dont la bonne gouvernance publique, le rôle de l’Etat au niveau des comptes publics, la lutte contre la corruption et la prévarication ainsi que l’activation de certaines institutions de gouvernance dont le Conseil de la concurrence.
Au cours de cette réunion, le chef de la mission a également évoqué certaines attentes concernant le service public, le marché du travail, l’emploi des jeunes, l’éducation et la formation.
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