L’ancien Premier ministre belge salue l’approche marocaine en matière de lutte contre le terrorisme et le radicalisme
L’ancien Premier ministre belge, Elio di Rupo, a salué jeudi à Rabat l’approche marocaine en matière de lutte contre le terrorisme et le radicalisme, affirmant apprécier la politique sage de S.M le Roi Mohammed VI.
Lors de ses entretiens avec Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, Elio di Rupo qui effectue une visite au Maroc a mis en évidence les efforts déployés par les services de sécurité marocains et leur collaboration en vue de contrer et d’endiguer ce fléau.
Cité dans un communiqué de la première Chambre du Parlement, l’ancien Premier ministre belge a indiqué que sa visite au Royaume illustre les liens d’amitié profonde entre les deux pays et les deux peuples, relevant que «la Belgique compte actuellement une importante communauté marocaine et qu’il y a beaucoup à faire en Afrique en partenariat avec le Maroc, d’autant plus qu’il jouit à la fois de la stabilité et d’une position géostratégique distinguée».
Habib El Malki a mis en relief de son côté l’excellence des relations entre les deux pays à tous les niveaux, notamment sur le plan parlementaire, rappelant l’accord de coopération signé en 2018 entre la Chambre des représentants et le Parlement fédéral de Wallonie Bruxelles.
Se félicitant de l’échange régulier des visites entre les parlementaires marocains et belges, le président de la Chambre des représentants a notamment rappelé le soutien apporté par les eurodéputés membres des partis démocrates aux accords agricole et de pêche maritime avec le Maroc, lors du vote organisé au début de l’année.
Après avoir relevé le caractère stratégique des relations maroco-européennes, Habib El Malki a souligné que les «parlementaires européens sont bien au fait de la situation dans la région en dépit des allégations et des informations mensongères que certaines parties tentent de véhiculer».
Au cours de cette entrevue qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur belge à Rabat, les deux parties ont mis l’accent sur des questions liées à la migration et aux relations avec l’Europe ainsi que les moyens de promouvoir les relations bilatérales.
L’ancien Premier ministre belge a, par ailleurs, fait part, le même jour, de la volonté commune de la Belgique et du Maroc de renforcer leur coopération, notamment pour travailler avec les autres pays africains. S’exprimant lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, il a indiqué que la «volonté commune» de renforcer les coopérations entre la Belgique et le Maroc a été longuement discutée avec le chef de la diplomatie marocaine, pour «travailler avec les autres pays africains» et faire en sorte qu’il y ait «une prospérité et un gain partagés» entre les deux pays et les autres pays africains.
Elio di Rupo a également noté que cette rencontre, «extrêmement intéressante et utile», à laquelle était également présent l’ambassadeur de la Belgique au Maroc, Marc Trenteseau, a aussi été l’occasion d’évoquer «la situation dans le monde et les relations entre l’Union européenne (UE) et le Maroc».
Il est, dans ce sens, revenu sur la volonté du Maroc de se tourner «non seulement vers le Nord et vers l’Europe, mais aussi vers le Sud et vers l’Afrique», ajoutant que ces discussions ont permis d’aborder «la situation propre à l’UE» et «la situation régionale dans le Maghreb».
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