Le Premier secrétaire du parti de l’Union socialiste des forces populaires, Driss Lachguar a été l’invité de l’émission «Mouajaha lil Iqnaâ» (confrontation pour convaincre), diffusée dans la soirée du samedi 10 juillet 2021 par la chaîne de télévision «Medi 1 tv». Outre l’animateur de ladite émission, ont participé au débat Mohamed Abouyahda, rédacteur en chef chargé des Affaires politiques au journal «Al Ahdat al Maghribia» et Houcine Bezi, directeur de la publication du site AGORA MA. L’émission s’est focalisée autour du remaniement ministériel élargi ayant eu lieu en Espagne vraisemblablement corollaire de la crise diplomatique inédite survenue entre ce pays et le Maroc tout récemment, la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid, l’état de l’Union socialiste des forces populaires à la veille du processus électoral en perspective dans notre pays, l’action déployée par le parti pour aborder les futures échéances électorales, le positionnement de l’USFP sur l’échiquier politique et partisan du pays, la mesure de son audience et de son rayonnement, ses apports quant aux idées, aux projets et le bilan de son exercice gouvernemental, l’état de ses rapports avec ses partenaires mais aussi avec l’ensemble des acteurs politiques, particulièrement le Parti de la justice et du développement (PJD) dirigé par le chef du gouvernement actuel, Saâd Dine El Othmani.
S’agissant de la situation politique en Espagne à la lumière des derniers développements, notamment le tout récent remaniement ministériel élargi, marqué par le départ forcé de la controversée ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha Gonzalez Laya qui a été remplacée par l’ambassadeur d’Espagne en France, José Manuel Albares, le dirigeant de l’Union socialiste des forces populaires, tout en s’interdisant de débattre de cette actualité à cause de son caractère de politique interne, hispano-espagnole, s’est livré tout de même, en tant que «chroniqueur» et non en sa qualité d’acteur politique (sic) à une analyse succincte des faits qui ont motivé ledit remaniement, notamment le débarquement de la fameuse cheffe de la diplomatie, remaniement qu’il estime être devenu une nécessité impérieuse pour les dirigeants socialistes espagnols, à même de sortir leur pays de l’impasse du gouffre diplomatique dans lequel il s’est embourbé. Le leader du parti de la rose, dans sa lecture de ces développements, s’est employé à observer le droit de réserve qui s’impose lorsqu’il s’agit de politique interne d’un pays tiers. Néanmoins, il a exprimé son étonnement de voir le gouvernement du voisin du Nord, pays réputé pour sa démocratie et la viabilité de ses institutions, agir de cette manière crapuleuse (l’accueil du chef des séparatistes du Polisario sur son sol sous une fausse identité …). Driss Lachguar a, à ce propos, mis l’accent sur la position ambiguë de Madrid quant à notre cause nationale. D’ailleurs, le véritable problème que révèle ladite crise diplomatique, at-il souligné, c’est l’hostilité incompréhensible de l’Espagne vis-à-vis du dossier de notre intégrité territoriale. Et d’ajouter que ce remaniement ministériel constitue la seule issue de sortie que pourrait trouver l’Espagne. Toutefois, a-t-il précisé, cela ne peut avoir de portée significative, sans que figure à l’ordre du jour de l’action des nouveaux responsables gouvernementaux, la clarification de la nature des rapports entre les deux voisins de part et d’autre de la Méditerranée, en l’occurrence une position claire et sans ambiguïté aucune quant au dossier de notre intégrité territoriale. Interrogé sur les raisons du recul de sa formation depuis 2007, selon l’animateur de l’émission, le Premier secrétaire du parti a rappelé que si l’on procède à une analyse scientifique du phénomène, on doit se pencher sur le contexte général, aussi bien au niveau national qu’international. On peut ainsi objectivement observer que les fluctuations du rayonnement des idées de l’action partisane et de tous les mouvements à travers l’histoire de l’humanité s’expliquent par des raisons objectives, mais aussi subjectives inhérentes à la nature humaine. Le dirigeant de l’USFP, pour étayer ce propos, indique que la période de la direction du défunt Abderrahmane Youssoufi a été bel et bien la plus chargée de turbulences. Elle a été notamment marquée par le départ de nombreux militants pour des raisons de pures divergences de vue. En fait, a souligné Driss Lachguar, le véritable recul a bien eu lieu en 2007. Cela s’explique en partie par l’avènement de nouveaux et jeunes responsables dans le cadre de la politique de la direction de la formation consistant au renouvellement constant des élites…
Investi de la mission de gérer les affaires du parti à l’échelon national, je ne présenterai ma candidature à aucune échéance électorale
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