La régulation de la bienfaisance est devenue une nécessité vitale pour mettre fin à toutes les pratiques qui portent atteinte aux initiatives caritatives nobles et désintéressées.
C’est dans ce sens que s’inscrit la proposition de loi relative à la création d’une « Banque alimentaire marocaine » présentée par le Groupe socialiste à la Chambre des représentants et dont la finalité est de subvenir aux besoins des Marocains nécessiteux, de préserver leur dignité et d’éviter leur exploitation par certaines parties à des fins politiciennes ou autres que l’USFP, ses instances et ses dirigeants n’ont cessé de dénoncer.
La proposition de loi, présentée par la députée ittihadieIbtissamMerras, s’inscrit dans le cadre du développement des méthodes de gestion de la bienfaisance et de l’aide caritative à travers le monde.
« Cette proposition de loi vise à réguler la bienfaisance dans notre pays pour mettre un terme à son instrumentalisation lors des élections ou pour d’autres finalités », a mis en avant IbtissamMerras dans une déclaration à Libé. Et de préciser que cette proposition « vise également à enraciner la culture de la solidarité au sein de la société marocaine ainsi que la notion de l’Etat providence ».
Dans l’exposé des motifs de cette proposition de loi, le Groupe socialiste a souligné qu’elle a pour objectif de dépasser la logique de la « bienfaisance saisonnière » associée aux occasions religieuses ou à l’aide d’urgence en cas de force majeure.
La proposition du Groupe socialiste vise également à atteindre un certain nombre d’objectifs, y compris la sauvegarde de la dignité des citoyens, ainsi que des étrangers résidant au Maroc.
Pour cette raison, le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a estimé que la création d’une Banque alimentaire marocaine permettra à cette institution, à travers ses succursales dans les différentes régions du Royaume, de faire de la bienfaisance « une institution collective » où il n’y a pas de place pour une exploitation individuelle, politique ou commerciale des aides distribuées aux pauvres.
La Groupe parlementaire de l’USFP souligne que l’Etat met actuellement en œuvre un certain nombre d’initiatives caritatives et humanitaires visant à fournir une assistance aux personnes et aux familles défavorisées, estimant que la création de la Banque alimentaire marocaine renforcera ces initiatives sur l’ensemble du territoire national.
Cette proposition se compose de cinq chapitres et 30 articles.
Selon son article 1, cette Banque alimentaire marocaine est une institution à but non lucratif et jouit de la personnalité morale et de l’indépendance financière et administrative.
Son Conseil d’administration (article 7) se compose des représentants des ministères des Finances (en tant que président), de l’Agriculture, de la Solidarité et de l’Entraide nationale, de l’Intérieur, de l’Education, de la Santé, des Douanes, d’un représentant de chaque conseil régional, des organisations des entreprises et des banques, des représentants des associations de la société civile opérant dans le domaine de la consommation ou de l’alimentation et de la santé alimentaire, ainsi que des experts en alimentation. Le directeur de la Banque est le rapporteur du Conseil d’administration.
En ce qui concerne les ressources financières de la Banque, le Groupe socialiste en recense plusieurs dont les contributions de l’Etat et les établissements publics, celles des institutions bancaires et financières, les cadeaux et les dons des personnes privées et des entreprises, les subventions des organisations internationales et la Zakat. Mais ce qui est important dans cette proposition, c’est qu’elle interdit à la Banque d’accepter toute contribution émanant des organisations politiques (article 8) justement pour garantir son indépendance vis-à-vis des partis et pour éviter ainsi toute exploitation politicienne ou électoraliste de leur contribution financière.
Le timing de cette initiative est fort important. Elle coïncide avec la crise sanitaire du Covid-19 qui a frappé de plein fouet le Maroc et qui a mis à nu les multiples carences du domaine social et le nombre important de Marocains qui vivent dans la précarité et sans couverture sociale. La mise en place d’une telle Banque vise également à réduire la pauvreté tout en préservant la dignité humaine des bénéficiaires, et, partant, à garantir la paix et la cohésion sociales.
C’est dans ce sens que s’inscrit la proposition de loi relative à la création d’une « Banque alimentaire marocaine » présentée par le Groupe socialiste à la Chambre des représentants et dont la finalité est de subvenir aux besoins des Marocains nécessiteux, de préserver leur dignité et d’éviter leur exploitation par certaines parties à des fins politiciennes ou autres que l’USFP, ses instances et ses dirigeants n’ont cessé de dénoncer.
La proposition de loi, présentée par la députée ittihadieIbtissamMerras, s’inscrit dans le cadre du développement des méthodes de gestion de la bienfaisance et de l’aide caritative à travers le monde.
« Cette proposition de loi vise à réguler la bienfaisance dans notre pays pour mettre un terme à son instrumentalisation lors des élections ou pour d’autres finalités », a mis en avant IbtissamMerras dans une déclaration à Libé. Et de préciser que cette proposition « vise également à enraciner la culture de la solidarité au sein de la société marocaine ainsi que la notion de l’Etat providence ».
Dans l’exposé des motifs de cette proposition de loi, le Groupe socialiste a souligné qu’elle a pour objectif de dépasser la logique de la « bienfaisance saisonnière » associée aux occasions religieuses ou à l’aide d’urgence en cas de force majeure.
La proposition du Groupe socialiste vise également à atteindre un certain nombre d’objectifs, y compris la sauvegarde de la dignité des citoyens, ainsi que des étrangers résidant au Maroc.
Pour cette raison, le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a estimé que la création d’une Banque alimentaire marocaine permettra à cette institution, à travers ses succursales dans les différentes régions du Royaume, de faire de la bienfaisance « une institution collective » où il n’y a pas de place pour une exploitation individuelle, politique ou commerciale des aides distribuées aux pauvres.
La Groupe parlementaire de l’USFP souligne que l’Etat met actuellement en œuvre un certain nombre d’initiatives caritatives et humanitaires visant à fournir une assistance aux personnes et aux familles défavorisées, estimant que la création de la Banque alimentaire marocaine renforcera ces initiatives sur l’ensemble du territoire national.
Cette proposition se compose de cinq chapitres et 30 articles.
Selon son article 1, cette Banque alimentaire marocaine est une institution à but non lucratif et jouit de la personnalité morale et de l’indépendance financière et administrative.
Son Conseil d’administration (article 7) se compose des représentants des ministères des Finances (en tant que président), de l’Agriculture, de la Solidarité et de l’Entraide nationale, de l’Intérieur, de l’Education, de la Santé, des Douanes, d’un représentant de chaque conseil régional, des organisations des entreprises et des banques, des représentants des associations de la société civile opérant dans le domaine de la consommation ou de l’alimentation et de la santé alimentaire, ainsi que des experts en alimentation. Le directeur de la Banque est le rapporteur du Conseil d’administration.
En ce qui concerne les ressources financières de la Banque, le Groupe socialiste en recense plusieurs dont les contributions de l’Etat et les établissements publics, celles des institutions bancaires et financières, les cadeaux et les dons des personnes privées et des entreprises, les subventions des organisations internationales et la Zakat. Mais ce qui est important dans cette proposition, c’est qu’elle interdit à la Banque d’accepter toute contribution émanant des organisations politiques (article 8) justement pour garantir son indépendance vis-à-vis des partis et pour éviter ainsi toute exploitation politicienne ou électoraliste de leur contribution financière.
Le timing de cette initiative est fort important. Elle coïncide avec la crise sanitaire du Covid-19 qui a frappé de plein fouet le Maroc et qui a mis à nu les multiples carences du domaine social et le nombre important de Marocains qui vivent dans la précarité et sans couverture sociale. La mise en place d’une telle Banque vise également à réduire la pauvreté tout en préservant la dignité humaine des bénéficiaires, et, partant, à garantir la paix et la cohésion sociales.
Mourad Tabet
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