Le peiple marocain célèbre, aujourd’hui, le 66ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, une épopée qui témoigne de la mobilisation de tout un peuple derrière son Roi pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance.
Plus qu’une date anniversaire, le 20 août témoigne, en effet, du lien sacré entre le Trône et le peuple et commémore la symbiose qui a toujours existé entre la nation tout entière et le Héros de la libération, Feu S.M Mohammed V qui a mené une lutte âpre sur différents fronts, notamment politique, et adopté des positions héroïques pour faire face aux plus grands défis que le Maroc se devait de relever en vue de recouvrer son indépendance.
Dépassé par la tournure que prenaient les évènements, le colonisateur a été ainsi acculé à s’en prendre à la légitimité de Feu S.M Mohammed V allant jusqu’à le sommer d’abdiquer ou d’encourir les rigueurs de l’exil hors du pays.
Le 20 août 1953, les autorités coloniales, désemparées par la symbiose totale entre le peuple et le Trône et la position héroïque de Feu S.M Mohammed V, ont escorté le Sultan, aux côtés de la famille Royale, pour un exil à Madagascar, croyant, ce faisant, éteindre la flamme de la résistance nationale.
Il n’en fut rien, puisque le départ forcé du Libérateur de la Nation n’a fait que galvaniser l’ardeur de l’action anticoloniale. En effet, la décision des forces coloniales a eu un effet inverse, suscitant une plus forte mobilisation du peuple marocain, qui s’est soulevé dans toutes les régions du pays pour défendre la grandeur du pays, protéger la souveraineté du Royaume et réclamer avec force le retour du symbole de l’unité de la Nation marocaine, Feu S.M Mohammed V.
Les Marocains mêlèrent ainsi leur protestation à celle du Sultan dans une sorte de résistance commune. Une résistance pacifique mais impressionnante émanant de la nation tout entière.
Au bout de 27 mois d’un long exil, les autorités coloniales françaises n’ont eu d’autre choix que de constater l’échec de leur entreprise et de s’avouer vaincues devant la résistance imperturbable des Marocains et leurs revendications de liberté.
C’est ainsi que, le 16 novembre 1955, le Souverain fit un retour triomphal dans son pays, apportant la bonne nouvelle de la fin du protectorat et de l’avènement de l’indépendance et de la liberté.
Cette épopée fut suivie par la récupération de la région de Tarfaya en 1958 et de Sidi Ifni en 1969, le parachèvement de l’unité territoriale sous la conduite de Feu S.M Hassan II après l’organisation de la Marche Verte en 1975 et la récupération de la province d’Oued Eddahab le 14 août 1979.
L’épopée glorieuse de la Révolution du Roi et du peuple du 20 août 1953 constitue en fait un cas d’école du patriotisme marocain authentique au service de la défense de l’unité nationale, territoriale et doctrinale, à la faveur de la communion étroite entre le Trône et le peuple qui a toujours constitué un rempart contre toutes les conspirations et un puissant levier pour relever tous les défis et satisfaire les aspirations des Marocains.
Cette épopée, qui se transmet de génération en génération, met en avant les valeurs nobles de la défense et de l’amour de la Nation, du sens de sacrifice et de la foi en la victoire du peuple. Elle offre également l’opportunité de mettre en avant l’engagement de tout un peuple à prendre part au processus d’édification du Maroc moderne et prospère et à faire face à toutes les manœuvres visant à porter atteinte à ses causes sacrées.
Ainsi, le Maroc poursuit-il aujourd’hui, sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI, sa marche de développement à travers une série de réformes dont la finalité est de projeter le pays dans la modernité, de consolider les piliers de la démocratie, de renforcer le processus de croissance durable, et de soutenir le rayonnement civilisationnel du Maroc, en tant que pays fortement attaché aux valeurs de paix, de fraternité, de solidarité et de tolérance.
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