Mettre fin, une fois pour toutes, à l’instrumentalisation de la religion et à l’utilisation de l’argent sale dans les campagnes électorales
Le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, a été l’invité, jeudi 6 février, de la Fondation diplomatique.
S’inscrivant dans le cadre d’une tradition instaurée par le corps diplomatique accrédité à Rabat et consistant à recevoir des officiels et des leaders des partis politiques pour débattre de questions d’actualité, la réunion avec Driss Lachguar a été consacrée à la discussion de plusieurs thèmes et questions d’actualité nationale, ainsi que des mutations de la société marocaine et des grands chantiers et projets initiés au Maroc.
S’inscrivant dans le cadre d’une tradition instaurée par le corps diplomatique accrédité à Rabat et consistant à recevoir des officiels et des leaders des partis politiques pour débattre de questions d’actualité, la réunion avec Driss Lachguar a été consacrée à la discussion de plusieurs thèmes et questions d’actualité nationale, ainsi que des mutations de la société marocaine et des grands chantiers et projets initiés au Maroc.
D’emblée, Driss Lachguar a mis l’accent sur le rôle important et historique que la Koutla a joué, aux côtés de l’Etat, dans l’édification de la démocratie, soulignant que les partis la composant, notamment l’USFP et le Parti de l’Istiqlal (PI), ont joué un rôle fondamental dans l’indépendance du pays et leur programme consistait à mettre en place les institutions de l’Etat et la démocratie. « Aujourd’hui, même si les circonstances actuelles ont divisé les deux partis, l’un se trouvant dans l’opposition et l’autre dans la majorité, ils partagent toujours les mêmes principes et valeurs », a-t-il précisé.
Il a en outre mis en exergue le fait que ces deux partis plaident aujourd’hui pour la réforme des lois électorales afin de mettre fin, une fois pour toutes, à l’instrumentalisation de la religion et à l’utilisation de l’argent sale dans les campagnes électorales, affirmant que l’USFP veillera à faire converger ses points de vue avec ceux du PI concernant la réforme de ces lois.
Le dirigeant socialiste a, par ailleurs, souligné que l’USFP a présenté de nombreuses propositions pour améliorer le taux de participation et mettre fin au phénomène de l’abstentionnisme politique, fixer le mercredi comme jour de vote au lieu du vendredi qui est un jour sacré, et ce dans le but de mettre fin à l’instrumentalisation des mosquées à des fins électoralistes et de prendre des mesures pour faciliter les conditions de vote.
S’agissant du mode de scrutin, le dirigeant du parti de la Rose a expliqué que le scrutin de liste appliqué au Maroc ne permet pas une forte participation politique. Et c’est pour cette raison que l’USFP a proposé le scrutin uninominal qui permettrait le rapprochement entre le candidat et les citoyens. « La question du seuil doit être discutée entre les différents partis politiques, et nous, de notre part, nous adhérons à toute proposition », a précisé en substance Driss Lachguar.
En outre, il a mis en avant que l’USFP est le seul parti à avoir présenté des propositions concrètes visant à améliorer la représentativité des femmes dans les différentes institutions et celle des jeunes en créant des listes régionales, afin de mettre fin à l’utilisation de la religion et de l’argent à des fins électoralistes, affirmant que l’USFP soumettra une proposition à l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption à propos de « la corruption électorale » en tant que forme de corruption qui ronge la société.
Le Premier secrétaire de l’USFP a également affirmé que ce qui unit les partis politiques, ce sont les constances de la nation et la question de l’unité et de l’intégrité territoriale du Royaume. En revanche, il a indiqué qu’il y a divergences à propos de la question suivante : «Quelle société voulons-nous? Est-ce que nous voulons une nouvelle société où règne la liberté, ou une société traditionnaliste?». Cela explique, selon lui, la divergence des points de vue concernant de nombreuses questions sociétales telles que les libertés individuelles et les droits de l’Homme.
En outre, il a mis en avant que l’USFP est le seul parti à avoir présenté des propositions concrètes visant à améliorer la représentativité des femmes dans les différentes institutions et celle des jeunes en créant des listes régionales, afin de mettre fin à l’utilisation de la religion et de l’argent à des fins électoralistes, affirmant que l’USFP soumettra une proposition à l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption à propos de « la corruption électorale » en tant que forme de corruption qui ronge la société.
Le Premier secrétaire de l’USFP a également affirmé que ce qui unit les partis politiques, ce sont les constances de la nation et la question de l’unité et de l’intégrité territoriale du Royaume. En revanche, il a indiqué qu’il y a divergences à propos de la question suivante : «Quelle société voulons-nous? Est-ce que nous voulons une nouvelle société où règne la liberté, ou une société traditionnaliste?». Cela explique, selon lui, la divergence des points de vue concernant de nombreuses questions sociétales telles que les libertés individuelles et les droits de l’Homme.
Concernant le projet sociétal que l’USFP a défendu et défend toujours, Driss Lachguar a assuré que ce projet repose sur des principes fondamentaux dont l’investissement dans l’éducation pour qu’elle soit de qualité et ouverte aux langues étrangères contrairement à ce qui est préconisé par certaines parties. En outre, l’USFP œuvre pour que les soins de santé, l’emploi et la protection sociale soient garantis pour toutes les couches de la société.
Et dans le cadre du débat sociétal en cours dans notre pays sur le nouveau modèle de développement, le dirigeant socialiste a rappelé que celui qui a été mis en place en 1998 s’est essoufflé et qu’il est nécessaire d’en élaborer un nouveau, soulignant que l’USFP figure parmi les quatre partis qui ont présenté des mémorandums au Cabinet Royal, et qu’il a tenu une réunion avec la Commission spéciale sur le modèle de développement dans le cadre des concertations qu’elle a organisées avec les partis politiques, tout en rappelant que le mémorandum du parti de la Rose repose sur cinq principaux piliers, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel.
Répondant à une question relative à la vie interne du Parti de la Rose, Driss Lachguar a assuré que ce qui a renforcé l’USFP tient au fait qu’il a toujours été un forum de débats et de discussions, ajoutant que le parti est resté fort malgré que les partis socialistes traditionnels se soient effondrés en Europe et en Orient. Il a également noté que l’USFP est présent avec force au sein des organisations de la société (santé, enseignement, presse…).
Et dans le cadre du débat sociétal en cours dans notre pays sur le nouveau modèle de développement, le dirigeant socialiste a rappelé que celui qui a été mis en place en 1998 s’est essoufflé et qu’il est nécessaire d’en élaborer un nouveau, soulignant que l’USFP figure parmi les quatre partis qui ont présenté des mémorandums au Cabinet Royal, et qu’il a tenu une réunion avec la Commission spéciale sur le modèle de développement dans le cadre des concertations qu’elle a organisées avec les partis politiques, tout en rappelant que le mémorandum du parti de la Rose repose sur cinq principaux piliers, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel.
Répondant à une question relative à la vie interne du Parti de la Rose, Driss Lachguar a assuré que ce qui a renforcé l’USFP tient au fait qu’il a toujours été un forum de débats et de discussions, ajoutant que le parti est resté fort malgré que les partis socialistes traditionnels se soient effondrés en Europe et en Orient. Il a également noté que l’USFP est présent avec force au sein des organisations de la société (santé, enseignement, presse…).
Mourad Tabet
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